Le système : ce n’est pas un homme, mais tous ceux qui entourent l’homme et qui utilisent un bouclier pour se protéger. Et, selon sa nature, dictatoriale ou démocraturale[1], le bouclier n’est pas le même.
En effet, si pendant la période AST le bouclier était la peur du camp Boiro (il suffisait que le peuple écarte cette peur pour que le système s’écroule), aujourd’hui il s’agit du fichier électoral. Il suffit donc d’écarter le fichier problématique pour que le système s’écroule comme un château de carte. Il est donc aisé de déduire de ce qui précède que la cible ne doit pas être l’homme, mais le bouclier.
Depuis peu, le système, sans hésitation, a supprimé la candidature indépendante qu’il avait lui-même mise dans la constitution. Qu’est-ce qui explique qu’on en arrive à cette grave forfaiture ?
Vous savez, avant la bataille de Kirina de 1235, plusieurs batailles avaient eu lieu contre Soumaoro qui réussissait, à chaque fois, à faire mordre la poussière à ses adversaires les plus redoutables. Puis, contre toute attente, Soundjata parvint, grâce à un ergot de coq, à vaincre Soumaoro et son système. Cela dit, tout comme ce guerrier légendaire, le Respect des deniers publics et du citoyen a une arme désormais bien connue et redoutée par le système. C’est une information que je viens d’apprendre. Est-ce peut-être pour cela que la candidature indépendante fut subrepticement supprimée ? Je ne saurai y répondre. Il est même probable que le président de la République n’était pas au courant. Quoi qu’il en soit, nous trouverons un autre moyen de présenter notre candidature à la présidentielle.
Nous avons le remède idoine pour libérer la Guinée : malgré le fichier électoral qui est arrangé pour faire gagner le RPG-AEC, les électeurs, une fois dans le secret de l’isoloir, voteront en faveur du RMG de 500 000 francs par mois et par habitant, pour une vie décente qu’ils auraient dû logiquement avoir.
Le système aime maintenir le Guinéen dans la pauvreté pour mieux l’acheter et en faire son bétail électoral : un billet de 20 000 francs et un T-shirt, à l’occasion des élections. Et le tour est joué (avec l’argent public), jusqu’à la prochaine élection ou autre campagne de soutien.
La nouvelle bataille de Kirina aura donc lieu avec le Respect des deniers publics et du citoyen, sans fuite et sans glissement de calendrier, pour une mise en place (pour la première fois de l’histoire de la République de Guinée) d’un Plan national pour la bonne gouvernance dès le 21 décembre 2020, du Revenu Minimum Garanti (RMG) de 500 000 francs par mois (et par habitant) qui ne coûtera pas un seul centime à la Guinée (cf. mon livre Respect des deniers publics et du citoyen – la Guinée sera fière, heureuse et émergente), sans oublier notre projet de métro (km36-Kaloum) livrable dès 2024, etc.
Je m’engage à faire non pas une campagne électorale, mais une campagne explicative.
Ensemble, nous écrirons la plus belle page de notre histoire commune.
Nb : j’ai inlassablement défendu la Constitution de 2010. C’est à ce titre que j’avais fait un lobbying à l’Ambassade de Guinée à Paris, jusqu’à la dernière minute, avant le « double scrutin » du 22 mars 2020. Je n’ai donc jamais misé sur la candidature indépendante (que je choisirai si elle se présentait, pour réparer la Guinée). Seuls le droit et les valeurs morales m’ont guidé, et guideront mes actions.
Ibrahima Bah
Respect des deniers publics et du citoyen
[1] Mélange démocratie, dictature.