Au cours d’une interview qu’il nous a accordée après l’annonce de sa démission de l’UFR, le désormais ex-secrétaire général de la jeunesse du parti de Sidya Touré, parlant des motifs son départ a révélé : »Je suis depuis un certain temps victime, je ne dirais pas de critiques ; mais d’attaques de la part du responsable de la communication de l’UFR, Ahmed Tidiane Sylla et le secrétaire exécutif, Saikou Yaya Barry, pour des raisons que moi-même j’ignore ».
Suite à ces accusations de Badra Koné, nous avons également fait réagir les principaux concernés.
Ahmed Tidiane Sylla : « dans la lettre de démission qui a été adressée au parti, dont moi j’ai pris connaissance, je n’ai pas vu cette cause exprimée dans la lettre de démission (…). Mais moi je lui souhaite bon vent et bonne continuation, la lutte politique est ainsi faite… Il y a des instances du parti qui règlent les problèmes à l’interne. On était tous membres du bureau exécutif, quand vous suivez les médias et les réseaux sociaux, moi personnellement on m’attaque tous les jours, mais ce n’est pas une raison pour que je quitte le parti. J’assume ma responsabilité ».
Saïkou Yaya Barry : « il n’y a rien qui nous oppose et une seule fois, on n’a pas eu une dispute lui et moi sur quoi que ce soit… Le départ de Badra Koné m’affecte parce que c’est un jeune que j’ai voulu aider et faire du chemin avec lui. Mais s’il a décidé de partir, on ne peut pas le retenir. Je ne minimise rien en politique, une personne de moins c’est beaucoup. Mais je me dis que la conviction ne se paie pas ».
Pour terminer, Saïkou Yaya s’est penché sur le départ des cadres de l’UFR qui devient de plus en plus récurrent ces derniers temps. « Badra Koné est venu au parti, il y a 17 ou 18 mois; Baidy Aribot est arrivée en 2013 et c’est au même moment que Deen Touré est arrivé au parti. Pourtant, l’UFR avec Sidya a existé depuis. Dans un parti politique, vos chemins peuvent se séparer, ce n’est pas propre à l’UFR(…). Et de façon générale, il n’est pas facile de continuer à lutter dans une opposition surtout quand c’est en Guinée où vous voyez l’argent circuler à flot, la corruption à grande échelle. »
Mohamed Soumah pour Guinee7.com