Censure

Kissosso (Conakry) : Une fille de 15 ans aurait tué son nouveau-né après son accouchement dans une maison inachevée

Une fille de 15 ans aurait tué son nouveau-né après avoir accouché. Les faits se sont déroulés, le 18 juin dernier, au quartier Kissosso dans la commune de Matoto.  Selon les premières informations, la fille a accouché dans des circonstances encore non élucidées dans le quartier de la haute banlieue de Conakry.

Une fois tombée enceinte, la fille en question avait accusé un homme d’être l’auteur de la grossesse ; ce dernier aurait nié les faits. C’est ainsi qu’elle aurait caché sa grossesse à ses parents. 

La Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV) a été saisie du dossier. Adjudant-chef Bernard Tinguiano, commandant de cette brigade revient sur les faits. « Quand les douleurs de l’enfant ont commencé, elle s’est isolée elle-même, elle est partie dans une maison inachevée où elle a accouché dans les environs de 23 heures. Selon elle, dans sa déposition, elle dit qu’elle ne sait pas si c’est au moment de l’accouchement ou c’est au moment qu’elle a coupé le cordon ombilical à l’aide d’une lame qu’elle a trouvé dans cette maison inachevée que le bébé est décédé. Selon ce qu’elle a dit, elle a accouché seule. Au moment où elle s’est réveillée elle a vu que l’enfant est mort. C’est maintenant qu’elle a pris l’enfant et mis dans le sac pour jeter sous le pont de Kissosso. C’est là maintenant que les riverains l’ont vue, interpelée et conduite à la gendarmerie d’Enta qui, à son tour, nous a déposé la fille », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter que la jeune fille est actuellement sous soins intensifs. « Comme elle était très fébrile et malade ont l’a envoyée à l’hôpital où elle suit les soins. Au jour d’aujourd’hui, elle est sous soins intensifs. On cherche d’abord à la sauver. Si les médecins nous rassurent qu’elle s’est stabilisée on va prendre le dossier pour communiquer au tribunal pour enfant. Elle a 15 ans parce qu’elle est de 2005 », a précisé l’officier.

Est-ce qu’elle était seule pendante l’accouchement oubien elle avait bénéficié de l’aide d’une personne ? « Nous sommes en train d’aller en profondeur sur les enquêtes pour voir. Parce que les premières informations qu’on a reçues indiquent  que la fille était accompagnée par une amie ; mais pour le moment elle, elle dit qu’elle était seule. Donc on va poursuivre les enquêtes pour voir si cette complicité est établie pour que le plus vite que possible qu’on puisse aussi interpeler sa camarade. Et, à deux, elles vont répondre devant la justice. Mais pour le moment cette complicité n’est pas établie parce qu’on n’a pas d’abord d’éléments fiables », a répondu Adjudant-chef Bernard Tinguiano.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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