La République de Guinée se dirige vers l’élection présidentielle en octobre 2020. Déjà la tension commence à monter entre les acteurs politiques (mouvance et opposition). Dans son rôle d’alerte et de prévention, la Convergence des Jeunes Leaders pour la Paix et la Démocratie (COJELPAID) sollicite un dialogue inclusif entre les acteurs politiques.
Pour joindre la parole à l’acte, la COJELPAID a adressé un courrier à la commission de la CEDEAO pour solliciter son aide. L’annonce a été faite, ce vendredi 26 juin à l’occasion d’une conférence qui s’est tenue dans la salle Mohamed Koula Diallo de la maison de la presse à Kipé (Ratoma).
« Nous ne jugeons personne ici, nous supposons que chacun dans sa compréhension, il pense que c’est lui qui est dans la bonne voie pour la nation. Mettons-les autour de la table. Donc, ces suspicions-là c’est ce qui nous a amenés pour dire, faisons la paix à un tiers qui est l’espace que nous avons et nous partageons avec d’autres pays. Pour que lui (CEDEAO) vienne nous aider à se mettre autour de la table. Mais que chacun se mette à l’idée, il peut ne pas avoir raison. Il suffit juste d’avoir des arguments solides qui prouvent que, ce que l’autre dit, c’est ce qui est bon pour la nation », a déclaré Abdoul Sako, coordinateur national de COJELPAID.
Avant d’affirmer que les acteurs concernés par le dialogue ont été saisis après la CEDEAO. « Personne de souhaite que la Guinée brûle », a-t-il lancé.
Sur la période de la tenue de ce dialogue, la COJELPAID se projette pour le mois de juillet. « Nous profitons de la crise sanitaire et résoudre les différends qui existent entre nous », a souhaité Abdoul Sako.
Bhoye Barry pour guinee7.com
00224 628 705 199