« Alors je peux vous rassurer, je vous avoue au niveau du MENA nous avons reçu l’accompagnement du programme mondial de l’éducation de 8 millions de dollars, donnés à l’UNICEF qui est en charge d’acheter l’équipement, le savon, l’ensemble du matériel nécessaire pour la sécurité sanitaire. Nous sommes en train de faire ce déploiement. Kaloum est terminée, aujourd’hui nous sommes en train de terminer toutes les autres communes de la ville de Conakry », a déclaré, Bano Barry, ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, ce lundi 29 juin chez nos confrères d’espace FM.
Poursuivant, le ministre Bano, précise que toutes les dispositions sont prises pour équiper les établissements. « Nous avons un programme que nous suivons au jour le jour avec un tableau Excel qui permet de dire à chaque moment quelle est l’école qui a été fournie et quelle est l’école qui n’a pas été fournie. Nous avons reçu aussi un accompagnement d’autres partenaires : Plan international, des sociétés minières mais aussi l’ANSS », souligne-t-il.
Plus loin, il a mis en garde les directeurs d’école qui ne se soumettront pas aux mesures de sécurité sanitaire. « C’est pourquoi le communiqué que nous avons diffusé hier est très clair. Les écoles qui sont en position d’ouvrir en respectant les dispositifs sanitaires et pédagogiques, elles sont autorisées à la réouverture à partir de ce lundi et nous allons étaler l’ouverture jusqu’au lundi prochain. Ça veut dire qu’aucune direction, aucune institution ne peut se permettre d’ouvrir sans avoir eu le matériel et sans avoir mis l’ensemble des dispositifs nécessaires pour la sécurité sanitaire ».
Et d’insister. « Si pour une raison ou une autre, une direction d’école s’hasarde, sans respecter les conditions, le directeur aura réglé son problème. Les questions sanitaires on ne peut pas jouer avec, parce que ça y va à la fois d’une question de santé publique mais c’est aussi une question liée aux familles. Personne ne doit prendre la responsabilité d’ouvrir une école sans respecter les mesures sanitaires. C’est une obligation pour toutes les écoles de Guinée. »
Le ministre Bano n’a pas hésité de faire cette précision avant la fin de son intervention. « Pour les écoles publiques l’intégralité de la charge incombe à l’État guinéen. Pour les écoles privées nous faisons un accompagnement. Par exemple tous les thermo-flash que l’on peut trouver sur le marché, nous avons pris la responsabilité sur nous de partager une partie de notre dotation et demander aussi à l’ANSS de nous accompagner dans ce domaine pour pouvoir aider les fondateurs des écoles privées pour les matériels dont ils ne sont pas en capacité de mettre à disposition. Mais nous ne pouvons pas comme Etat, nous substituer à l’intégralité des écoles de Guinée en fournissant. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
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