Dans une de nos précédentes brèves, nous vous annoncions que les écoles privées étaient moins fréquentées ce lundi que les écoles publiques. La principale raison semble être la grève déclenchée par les enseignants du privé, qui réclament 3 mois de salaire aux fondateurs des écoles privées.
Depuis des jours, des enseignants réunis autour du Syndicat National des Enseignants des Ecoles Privées de Guinée (SNEPGUI), sont à couteaux tirés avec les fondateurs des écoles privées pour le non paiement de trois mois de salaire. Ce matin du Lundi, plusieurs enseignants du privé, se sont donnés rendez-vous au siège de la préfecture. Ces enseignants entendent saboter les cours dans les rares écoles privées où les cours se tenaient ce matin. A titre d’exemples, les complexes scolaires privés Yacine Diallo et Saint André. Pour le reste des autres grandes écoles privées de la place, les enseignants ont snobés les cours. A l’école privée Bhoundhou Gandal, quelques élèves dans les salles d’examen, avaient répondu présents. Ils avaient été installés dans les salles de classe en attendant l’arrivée des professeurs qui ne viendront pas finalement.
Ce matin, la direction de cet établissement, ne nous a pas permis de visiter les classes, elle nous a tout de même confié que les cours se tenaient dans les classes. Sauf qu’à 10 heures, par manque de professeurs, les élèves ont été libérés et nous ont confiés qu’ils n’ont vu l’ombre d’aucun enseignant depuis le matin.
Rencontré, le secrétaire général du syndicat SNEEPGUI à Labé, Alexis Loua nous a annoncé une commission restreinte pour se pencher sur comment empêcher la tenue des cours dans les écoles privées.
A rappeler que toutes les tentatives de médiation menée par l’inspecteur régional du travail de Labé, Mamadou Dian Diallo, entre les deux parties ont échoué.
Selon les enseignants, à date, seulement ¼ des écoles privées à Labé a payé 2 mois de salaire sur 3 mois espérés.
Aux dernières nouvelles, les enseignants grévistes, ont été reçus à la mairie de Labé en présence du secrétaire général de la CNTG pour une sortie de crise.
Sam Samoura pour Guinee7.com