Lors d’un point de presse qu’il a animé avec le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, à Conakry hier mardi, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Gal Bourema Condé, a répondu à une question faisant le lien entre le deconfinement progressif et la marche projetée par le FNDC à partir du 8 juillet prochain en cette période de COVID-19.
Sur la question, le ministre a intimé de suivre « ce qui accompagne l’ouverture des salles de classe. La distanciation est effective. Les salles multigrades sont aujourd’hui respectées. Les kits sanitaires, le lavage de mains obligatoire, port de bavettes, on prend la température. Toute mesure de deconfinement aménagé par l’Etat guinée est accompagnée de mesures restrictives. L’on a dit s’agissant par exemple des lieux de cultes. Partout ou depuis un mois aucun cas de COVID n’a été enregistré, les gens peuvent prier à leur mosquée, mais encore le respect des kits. Encore ici, à la mosquée, il y a la distanciation. Ces mesures sont là. Alors est-ce que au cours d’une marche, on va dire de marcher à un mètre les uns des autres ? Marchez en portant vos bavettes, marchez en lavant vos mains ; nous nous promenons avec des kits de lavages le long de la marche. Je vous laisse le soin de penser et de retrouver la réponse ».
« Le mal n’est pas éradiqué. COVID-19 en 60 jours, pour nous, signifie faisons en sorte que la propagation puisse être freinée (…). Alors je ne vois pas, là où nous sommes en train de dire il faut observer la distanciation, je ne vois pas comment va se faire une marche (…) donc pour le moment comme l’a dit monsieur le ministre de la Sécurité, nous nous ne parlons pas de marche, nous parlons de resserrement des mesures barrières de sécurité sanitaire», a-t-il enfin tranché.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com