Censure

Mamou/Une fille de 11 ans aurait été violée par son oncle : La famille de la présumée victime étoufferait l’affaire

En une semaine, deux mineures ont été victimes d’agressions sexuelles dans la préfecture de Mamou. Le 1er cas, c’est une fille âgée de 13 ans qui a été violée dans la nuit du 23 au 24 juin dernier au quartier Sérè dans la commune urbaine. Le deuxième est celui d’une fille âgée de 11 ans qui aurait été violée par son oncle à Soumbalako, dans la sous-préfecture de Tolo.

A date, les victimes ont reçu les soins nécessaires à l’hôpital régional de la ville carrefour. Elles ont été accompagnées par l’Action sociale de Mamou.  

Capitaine Alpha Bangoura, de l’Office de Protection Genre, Enfance et Mœurs (OPRGEM) revient sur les faits. « La semaine passée nous avons reçu deux cas d’agressions sexuelles. Nous avons pris les victimes pour les conduire à l’hôpital et l’action sociale qui les a prises en charge, côté sanitaire. La première fille est âgée de 13 ans qui habite dans le quartier Sérè dans la commune urbaine de Mamou. Le second cas aussi c’est l’agression sexuelle dans la sous-préfecture de Tolo district de Soumbalako. Là aussi, une fille âgée de 11 ans a été violée par son oncle, le frère de son père, un monsieur âgé d’une cinquantaine d’années », a-t-il expliqué.

Selon lui, les présumés auteurs des deux actes horribles sont identifiés. Pour la fille de 13 ans, « la victime et le présumé auteur sont de la même famille. C’est les parents mêmes qui sont en train de masquer vraiment ce fléau… on a mis la famille en demeure pour nous donner les vraies informations pour mettre main sur le présumé auteur qui est en cavale », a fait savoir Capitaine Bangoura au téléphone de notre reporter.

Et pour le cas de la fille âgée de 11, là aussi, selon l’officier de police judiciaire, c’est la famille qui est en train de manœuvrer pour étouffer l’affaire. C’est-à-dire sans que le présumé violeur ne réponde à l’accusation devant le juge.

Pour la préfecture de Mamou, depuis le début de l’année au moins six cas de viol ont été déférés devant la justice dont la majeure partie ce sont des mineurs qui ont été victimes. Et selon ce responsable de police de Mamou, les violeurs en grande partie ont pris la poudre d’escampette par la complicité des parents des victimes.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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