Quelques semaines après l’annonce de sa démission à la tête du conseil national des jeunes de l’UFR (Union des Forces Républicaines), Badra Koné a procédé, ce samedi, au lancement officiel de son mouvement politique dénommé »Nouvelle Génération Politique »(NGP).
En présence de plusieurs leaders du FNDC (Front National pour Défense de la Constitution) dont Ibrahima Diallo, Aliou Bah du Model, Ismaël Condé ( tout nouveau membre de l’UFDG), le vice-maire de Matam a insisté sur son adhésion aux idéaux de ce front opposé à l’idée d’une nouvelle constitution en Guinée (FNDC).
« Je suis encore du FNDC et je ne saurai quitter d’autant plus que la victoire de sa cause est proche. Notre mouvement politique émet l’intention de devenir membre du FNDC et nous entrevoyons de discuter avec ses responsables des modalités de notre intégration dans cet ensemble de la défense de la cause juste, et républicaine. Le FNDC est la seule entité qui se bat pour un idéal juste, celui de la défense de la constitution du 07 mai 2010, consacrant l’alternance démocratique qui est gage de la stabilité dans notre pays et dans la sous-région. L’alternance c’est aussi l’aspiration des Guinéens, notre aspiration », a-t-il déclaré.
Après avoir souligné que la NGP, quoique naissante, se lancera aussitôt dans le débat d’idées mais aussi dans l’animation de la vie politique nationale ; cet ancien lieutenant de Sidya Touré a également affiché ses intentions de transformer ce mouvement en parti politique.
« Nous espérons, dit-il, que nous aurons un agrément et qu’aucune entrave ne sera faite à la réussite de nos événements futurs en tant que parti politique. Les lois de la république consacrent le multipartisme. Nous espérons que les autorités sauront les appliquer et que nous obtiendrons dans les brefs délais notre agrément afin de participer aux joutes électorales »; Par ailleurs, Badra Koné a indiqué que la NGP œuvrera et s’emploiera à renouveler la classe politique. « Il est exclu que nous rejoignons un parti géré par cette vieille classe politique. Nous nous inscrivons dans la logique d’un renouvellement de la classe politique, tandis que les anciens ont tous montré leurs limites.»
Mohamed Soumah pour Guinee7.com