Dans le discours de prise de fonction à la tête du parlement guinéen, l’honorable Amadou Damaro Camara avait tendu la main à l’opposition. Quelques mois après cette annonce rien n’est fait pour le moment. Ce samedi 4 juillet, le numéro deux guinéen dit qu’il reste toujours disponible pour le dialogue.
« J’ai toujours voulu l’idée du dialogue. J’ai fait Relations économiques internationales mais les principes des négociations c’est de tout faire pour préserver aussi les intérêts de la partie en face. Mais quand on dit à l’avance que vous ne reconnaissez pas le président de la République, vous ne reconnaissez pas les élections, vous ne reconnaissez plus la CENI, vous ne reconnaissez pas la cour constitutionnelle, vous ne reconnaissez pas l’Assemblée nationale, avec qui allez-vous négocier ? Moi je suis là, le bureau est là, personne ne bouge si demain on veut me voir (…) », a fait remarquer Amadou Damaro Camaro.
…faire venir la communauté internationale pour remettre la Guinée sous protectorat
Pour lui, « dans la négociation on négocie sur le possible, on ne négocie pas sur l’impossible. Et de toute façon, et dans l’ancienne constitution et dans la nouvelle, ce n’est pas par des accords des politiques qu’on peut dissoudre une Assemblée », a expliqué l’honorable Damaro Camara.
Avant d’ajouter : « Et surtout quand on demande de ne plus reconnaitre tout ça et de faire venir la communauté internationale pour remettre la Guinée sous protectorat pour pouvoir s’assurer de parler entre Guinéens, c’est quand le petit blanc est assis à côté. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
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