Le coordinateur national de la maison des associations et ONG de Guinée (MAOG), Lansana Diawara, a officiellement lancé ce mardi à Conakry, les activités de sensibilisation de ses ambassadeurs, dans le cadre de la révision du fichier électoral.
En présence, d’Amadou Macka Diallo, chef de service du département formation et éducation civique de la CENI (principal partenaire technique et financier de la campagne), le coordinateur de la MAOG a donné les dernières instructions aux superviseurs des différentes équipes.
Au nombre de 1500, les « ambassadeurs communautaires », vont dès demain mercredi être déployés dans les cinq (5) communes de Conakry. Durant un mois de campagne, Ils auront pour tâche d’encourager les citoyens à se recenser auprès des CAERLE.
D’après Lansana Diawara, coordinateur national de la MAOG, il est important « d’interpeller chacun, que le recensement est fondamental. Pas pour une organisation politique. Mais d’abord en tant que citoyen puisque cela nous permet d’être identifié dans un des fichiers de votre pays et d’avoir un support d’identité. »
Avant de déterminer par ailleurs les objectifs visés. « La première des choses, lors de la visite de la CEDEAO, il y a eu près de 2 millions 400 et quelques mille citoyens qui ont été écartés. Il est important aujourd’hui que nous passions cette situation au scanner. Que les citoyens partent pour effectivement se recenser pour les échéances à venir. La deuxième des choses, c’est des citoyens qui ont eu l’âge de voter, donc 18 ans. Il est important que ceux-là aussi aillent se faire recenser. La troisième, c’est des guinéens qui ne se sont jamais recensés pour des causes parfois connues ou inconnues. »
Partenaire technique et financier de cette campagne, Diallo Amadou Macka, chef de service du département formation et éducation civique de la CENI a décrit cette dernière comme étant une opportunité qui permet « de toucher tous les électeurs qui ne sont pas informés ou qui étaient en train de traîner les pas, pour aller s’enregistrer sur les listes électorales. Parce qu’on ne peut voter que quand on s’enregistre sur la liste électorale. Si tu n’as pas de carte d’électeur, tu ne peux pas voter. C’est important pour nous de nous faire accompagner dans ces activités par les associations et plateformes de la société civile. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com