Face à la presse ce mardi 4 août, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Kabinet Cissé est revenu en long et en large sur l’évolution du chronogramme adopté le 11 juin dernier, en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.
Prenant la parole, le premier responsable de la CENI a précisé que sur les 130 jours prévus pour le déroulement dudit chronogramme, il y a déjà eu une exécution sur 55 jours et pour 75 jours restants, jusqu’à la date technique du 18 octobre 2020 (pour la tenue du scrutin). Il a ensuite rappelé les activités déjà réalisées dans le cadre de ce chronogramme, avant d’annoncer les étapes par lesquelles passera son institution dans les jours à venir.
Dans le cadre des activités réalisées, Kabinet Cissé a entre autres souligné la mise en place des démembrements de la CENI, de l’échelle communale à celle sous-préfectorale (CECI, CEPI et CESPI). Une opération qui, dit-il, « a concerné 4.916 personnes dont 155 nouveaux membres » ; l’actualisation du découpage administratif par le MATD et de la cartographie électorale ; la mise en place de 2.000 centres de recensement des électeurs sur toute l’étendue du territoire national ; l’enrôlement des électeurs du 20 juillet au 3 août : 2.438.992 électeurs jugés problématiques par la mission des experts de la CEDEAO à la veille des législatives du 22 mars 2020, les nouveaux électeurs ayant 18 ans et plus, et les non recensés.
Parlant des prochaines étapes, le président de la CENI a annoncé « la remontée et le traitement des données de l’enrôlement au site central ; la certification de notre module de détection des mineurs par une expertise externe ; la gestion des candidatures par la cour constitutionnelle ; la relance du call center et le système de consultation gratuite du bureau de vote par les électeurs… ».
Par ailleurs, M. Cissé a mis un accent particulier sur la détermination de son institution à lutter contre l’inscription des mineurs sur le fichier biométrique. « La correspondance de la CENI au MATD pour prendre toutes les mesures nécessaires auprès des préfets et sous-préfet, en vue d’empêcher l’inscription des mineurs, la signature par chaque membre de CAERLE, d’un engagement sur l’honneur de n’inscrire aucune personne de moins de 18 ans », a-t-il déclaré.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com