Du 20 juillet au 3 août dernier, s’est déroulée la révision exceptionnelle des listes électorales, dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. Une opération qui ne concernait que 2.438.992 électeurs jugés problématiques par la mission des experts de la CEDEAO, à la veille des législatives du 22 mars 2020, les nouveaux électeurs ayant 18 ans et plus, et les non recensés.
La période de deux semaines accordée pour la tenue de cette révision à titre exceptionnel, a été jugée courte par bon nombre d’observateurs. D’où le souhait de certains citoyens de prolonger cette opération, même si on sait qu’il y a eu très peu d’engouement au tour.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi, le président de la CENI a tranché sur cette question en déclarant que : « si les acteurs politiques dans l’ensemble (opposition, mouvance et autres) dialoguent, sous la houlette de la communauté internationale, et demandent à la CENI de le faire (prolongement de l’enrôlement exceptionnel), on va le faire. Je suis sûr que la plénière de la CENI va s’inscrire dans ce sens. Mais pour le moment ce n’est pas d’actualité, parce qu’on n’est pas d’abord face à ce contexte ».
Après avoir reconnu que le processus a été court, Kabinet Cissé a réitéré que « ceux qui ne sont pas passés pour se faire enrôler, c’est dommage, mais ils ne pourront pas voter. Il faut rappeler encore que ce n’est pas tout le monde qui était concerné par ça. Ce n’était que les 2 millions et quelques, les 18 ans et ceux que ne sont jamais passés devant la machine ».
Pour ce qui concerne les statistiques de ces deux semaines de révision exceptionnelle, M. Cissé a fait savoir qu’elles seront disponibles dans les prochains jours.
Mohamed Soumah Guinee7.com