Ouvert le 17 août dernier, la formation initiée par la fond de développement des arts et de la culture (FODAC) à l’endroit des opérateurs culturels guinéens, a pris fin ce samedi 22, dans les locaux du stade Gal Lansana Conté de Nongo, à Conakry.
Ces acteurs du paysage culturel guinéen, ont été outillés durant six jours sur les techniques qui pourraient leur permettre de mobiliser des fonds culturels sur leurs différents projets.
A l’entame de son propos, le directeur du FODAC, Malik Kébé a remercié le président de la république et le ministre Sanoussy Bantama Sow, pour la vision qu’ils ont pour le secteur de la culture.
Avant de se dire, « convaincu et rassurer au sortir de cette session, vous allez vous mettre au travail, pour identifier et initier des projets bancables au niveau de vos structures respectives à l’issue des enseignements reçus. »
« Je voudrais encore… vous rassurer de notre engagement et détermination à faire du FODAC un moyen d’épanouissement et un instrument d’insertion des acteurs culturels et artistiques que vous êtes ; pour le développement socioculturel durable de la Guinée. » a-t-il enfin pris en guise d’engagement.
Au nom du ministre d’Etat, ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique, Sanoussy Bantama Sow, la cheffe de cabinet, Salimatou Bah, a félicité les experts nationaux et internationaux qui ont développé des thèmes au cours de ces six jours. Et les participants pour « les résultats tangibles atteints ».
Par ailleurs, elle a invité ces derniers à, « une restitution fidèle des connaissances acquises pendants ces six jours de formation » pour qualifier les méthodes de travail de leurs collègues.
Par la voix de Rouguiatou Camara, comédienne conteuse, les participants se sont réjouis de ces journées qui ont été pour eux « une opportunité d’échange d’expériences entre formateurs et participants. A l’issue de cette formation, nous les participants serons capables de monter des projets, afin d’obtenir les fonds pour la réalisation de nos activités ; de vendre et de faire connaitre nos produits sur la scène nationale et internationale ; améliorer la qualité de nos produits et de nos prestations en matière des arts et de la culture ; être compétitifs sur le plan national et international ; pérenniser nos acquis et de bien gérer nos ressources matérielles et financières. »
Sollicitant des autorités, une formation continue des acteurs culturels, ils se sont engagés à ne ménager « aucun effort pour mettre en application les recommandations reçues au cours de cet atelier. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com