En tant que membre de la coordination du baccalauréat unique session 2020, Aboubacar Soumah, leader d’une faction du SLECG, s’est exprimé sur l’exclusion, dit-il, de certains enseignants membres de son syndicat, de l’opération de correction des épreuves dudit examen.
Visiblement remonté par cet état de fait, le principal meneur de la dernière grève du corps enseignant, a fait savoir que les membres du SLECG sont victimes de marginalisation de la part de certaines autorités de l’administration scolaire.
Selon lui, « nous avons des remontées au niveau des préfectures et de certaines écoles au niveau de Conakry notamment au lycée Bonfi où le proviseur M. Bérété qui a exclu nos camarades qui sont des professeurs titulaires, de la liste des enseignants désignés pour la surveillance et la correction dans son établissement… Parce que tout simplement, ils ont observé la grève. Il va jusqu’à menacer son DCE (Directeur Communal de l’Education, NDLR) qui a voulu intervenir pour que ces enseignants soient insérés sur la liste des correcteurs».
« Nous subissons beaucoup de la part des autorités administratives qui sont en train de se venger sur les grévistes. Mais, cela ne peut pas marcher parce qu’on on ne se laissera pas faire », a-t-il ajouté.
Selon des sources bien informées, le bureau exécutif national du SLECG aurait été convoqué par le ministre en charge de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, ce mardi, pour débattre du sujet.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com