Au niveau du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation nationale, les sanctions contre des fraudes massives enregistrées au cours des épreuves du baccalauréat unique session 2020, ont commencé à tomber.
En tout cas, selon les dires du responsable de communication dudit ministère qui s’est confié à la presse, tous les enseignants qui ont été renvoyés de la surveillance pour leur légèreté et leur laxisme à l’endroit des candidats, ainsi que leurs complices, pourraient être entendus par la justice, dans les prochains jours.
M. Ansa Diawara a également fait savoir que : « tous les candidats disposant des téléphones dans les salles de classe pendant les épreuves ont été tous éliminés. »
Plus loin, il explique : « il y a un nombre important de téléphones qui a été saisi et à partir de ce mardi ces téléphones vont être audités et les responsables de ces cas de fraudes et leurs complices, qu’ils soient enseignants, candidats, fondateurs d’école ou proviseurs répondront devant la loi. Parce que nous avons constaté que certains fondateurs et chefs de centres sont complices de cette organisation. »
« Outre la fraude, les cas de substitution, autrement dit le remplacement physique d’un candidat par un autre ont été aussi décelés. Aujourd’hui nous avons deux cas comme ça qui sont arrêtés et sont sous contrôle », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Ansa Diawara à souligné que ces anomalies ont été détectées grâce à un système de surveillance mis en place par le MEN-A. Avant de rassurer qu’aucun cas de fuite de sujet n’a été enregistré durant ce baccalauréat.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
