Mardi 1er mars, dans un numéro de l’émission, « On refait le monde » de nos confrères de la radio Djoma Fm, Mohamed Lamine Sy Savané, directeur général du Centre de promotion pour le développement minier (CPDM), a présenté son service, les réformes engagées et parlé du cadastre minier guinéen. Il a également donné les statistiques par rapport aux compagnies minières en phase de recherche et d’exploitation des différents minerais à travers le pays.
« A date, l’accent est mis particulièrement sur l’exploitation de la bauxite, de l’or et un peu du fer. Il y a des compagnies qui s’intéressent à l’exploration que ce soit du graphite (il y a moins d’un an, une société a obtenu le titre minier d’exploitation du graphite de Lola), du Nickel, du Cobalt. Nous avons 344 compagnies qui évoluent dans l’or. En ce qui concerne la bauxite, vous avez 79 permis de recherche ; contre 19 permis d’exploitation de concession minière » a-t-il dit.
Il a aussi tenu à préciser que « La CBG n’a pas plus de 2 mille Km² malgré sa taille, à coté de laquelle vous avez COBAD, Rusal DianDian et GAC. C’est pour dire que la loi à l’époque permettait à une compagnie minière de prendre une concession minière sur un périmètre non exploré, c’est-à-dire en phase de recherche ; ce qui n’est plus possible avec les reformes de la troisième république. A date, vous n’avez aucune possibilité d’avoir une superficie pour un titre minier sur la bauxite qui dépasse 500 Km². Et le maximum est fixé à 3 permis. Donc si tu as trois permis, ça te fait le maximum de 1500 Km². Vous avez l’obligation, après 3 ans d’exploitation de rétrocéder à l’Etat guinéen 50%, soit 750 Km² avec ses informations ».
Enfin, « actuellement, nous n’avons pas encore 30% du territoire national en titre minier».
Une synthèse faite par Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
