Lundi 14 septembre, s’est tenu à Conakry, le forum intitulé « la femme dans la vie de la nation ». Initié par la « Fondation Rougui Barry and Babies », ce cadre de concertation a réuni plusieurs femmes leaders de Guinée évoluant dans divers domaines.
Partenariat entre l’homme et la femme en politique ; femme et développement ; droits des femmes se sont entre autres les thèmes développés au cours des différents panels.
Après avoir souligné que cette journée d’échange permettra de poser et d’exposer les vraies questions sur le rôle de la femme dans la vie de la nation, Mme Touré Aissata Lynn Kaba, présidente de la « Fondation Rougui Barry and Babies », fait savoir que les thèmes cité ci-haut sont : « le fruit de plusieurs semaines de réflexions pour qu’ensemble vos panélistes, choisis suivant vos qualités et rangs, pour élever les débats dans le sens du renforcement de nos connaissances et surtout replacer la femme guinéenne au coeur de notre évolution comme fut Hadja Mafory Bangoura, Jeanne Martin Cissé, Hadja M’Balia Camara, Hadja André Touré, Hadja Saran Daraba Kaba première femme candidate à une élection présidentielle en Guinée ou encore Hadja Rougui Barry qui, aux côtés des hommes ont combattu pour le rayonnement de la nation guinéenne. La femme guinéenne est un exemple de réussite politique, économique et sociale. »
En tant que modératrice du panel portant sur le thème » femme et développement », Madame Mainouna Diakaby assistante du ministre des Mines et de la Géologie, estime qu’il est important de faire ressortir « l’implication des femmes guinéennes dans le développement de la nation qui se situe dans tous les secteurs économiques du pays… Les femmes sont majoritairement dans l’entreprenariat et ce dans le secteur informel. Donc le but pour nous était de montrer l’implication des femmes, de voir avec trois structures différentes dont l’ANIES, la primature et l’institut ITC; comment se fait le travail pour promouvoir l’automatisation des femmes en Guinée ».
« Les attentes, c’est qu’on continue à travailler mais surtout la productivité des femmes et la prise en compte de cette productivité dans le PIB du pays, mais aussi qu’il y ait des mesures plus fortes, plus encourageantes qui formalisent les femmes qui sont dans l’entreprenariat informel vers un entreprenariat formel et de valoriser l’apport des femmes », a-t-elle ajouté.
Présent à cette rencontre, le ministre Mouctar Diallo de la Jeunesse a entamé ses propos par cette interrogation : « Que deviendrait la nation sans l’implication effective et active des femmes ? »
Avant de féliciter la structure initiatrice d’avoir « posé le débat et mobilisé ce beau monde… Je suis certain que les échanges sont fructueux et déboucheront sur des conclusions intéressantes qui pourront permettre de mobiliser davantage les femmes et les impliquer plus activement dans les compartiments de la vie nationale. Pour que notre nation bénéficie de vos intelligences, vos engagements, vos convictions et bien sûr de vos compétences ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com