Censure

Riposte à la COVID-19 : la Banque Mondiale dote la Guinée de véhicules et d’intrants

1 million 073 mille 316 dollars américains, c’est la valeur du don de véhicules et d’intrants dont ont bénéficié les autorités sanitaires guinéennes de la part du Projet de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) sur financement de la Banque Mondiale, dans le cadre du renforcement du dispositif actuel mis en place pour la riposte à la pandémie de la COVID-19 dans le pays. 

La remise officielle a été faite, ce jeudi, 24 septembre, dans les locaux de la pharmacie centrale de Guinée, en présence du secrétaire général du ministère de la Santé, du représentant résidant de la Banque Mondiale, de la représentante adjointe de l’UNICEF, du directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), ainsi que des représentants de l’Unité de gestion du projet REDISSE.

Dans son discours de circonstance, madame Christine Naré Kaboré, représentante adjointe de l’UNICEF a d’abord rappelé dans le cadre de ce même projet (REDISSE), une première remise officielle d’intrants le 5 juillet dernier, d’un montant de 562 mille 952 dollars américains, soit 5 milliards 376 millions 200 mille 747 francs guinéens. Avant de faire savoir : « pour la cérémonie de ce jour, le financement de la Banque Mondiale a aussi permis d’acquérir : 3 ambulances Land-Cruiser Hardtop ; 7 véhicules Land-Cruiser Prado TX 5- ; Un lot d’équipements de protection individuelle composée de gants stériles, gants non stériles, masques chirurgicaux, masques de protection FFP2, blouses jetables, sur-blouses, combinaisons de protection, tabliers, thermoflash. »

Mme Christine Kaboré

Après avoir précisé que le coût total de ces acquisitions s’élève à 1 million 073 mille 316 dollars américains, soit 10 milliards 307 millions 059 mille 213 francs guinéens.

Christine Naré Kaboré a signalé par ailleurs, l’arrivée dans les prochaines semaines, de 2 ambulances et le reliquat des intrants qui, selon elle, viendront compléter et finaliser l’appui logistique attendu dans le cadre des conventions signées avec son institution dans le cadre du projet REDISSE.

De son côté le représentant résidant de la Banque Mondiale, a insisté auprès des autorités sanitaires guinéennes, sur l’usage de ses équipements flambant neufs. « Ce qui est important pour nous, c’est l’usage de ses équipements. Il ne sert à rien d’avoir des ambulances et des matériels qui restent assis dans les bureaux ou dans les lieux où ils ne devraient pas être. Pour nous, ces matériels, dès qu’ils sont remis, il est important que ces matériels soient rapidement dispatchés et remis dans les centres qui ont besoin d’utiliser ces matériels dans le cadre du service public, que la santé représente au bénéfice des populations », a fait entendre M. Nestor Kofi.

Sékou Condé, secrétaire général du ministère en charge de la Santé a, pour sa part, souligné que malgré les efforts des partenaires techniques et financiers, des besoins importants restent à couvrir au regard du défi de la maladie qui, selon lui, n’est pas encore contrôlée.  « Cette situation appelle donc le développement d’un partenariat avec les institutions bilatérales et multilatérales autour de ce problème de sécurité sanitaire. C’est dans ce cadre que se situe l’appui de la Banque Mondiale pour renforcer rapidement les capacités nationales de riposte », a-t-il déclaré.

M. Sékou Condé

Plus loin, M. Condé a rassuré que son ministère « prendra toutes les mesures utiles pour l’utilisation rationnelle de ces moyens logistiques au niveau des structures bénéficiaires. A cet égard des dispositions ont été déjà prises en vue de leur distribution rapide aux ayants droit ». Avant d’inviter tous les directeurs des structures bénéficiaires à veiller à l’utilisation correctes de ces équipements.  

Mohamed Soumah pour Guinee7.com 

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