On existe par soi-même, ou par les autres. Un groupuscule d’individus sans passé ni avenir, sans visages et noms connus dans l’histoire et les annales politiques, veulent forcer le destin, en brisant leur obscur anonymat par des comportements déviants pour pouvoir ensuite revendiquer une légitimité douteuse.
Quels sont leurs faits d’armes ? Que leur doivent les Guinéens auxquels en s’engageant dans une voie sans issue, ils coûtent déjà beaucoup, par des troubles répétés à l’ordre public, par une volonté désespérée d’empoisonner leur vie quotidienne ?
A défaut de pouvoir s’affirmer dans le débat politique, n’en ayant pas les facultés et les aptitudes ou de compter sur des élections, ne représentant rien aux yeux des Guinéens, ils se complaisent dans les actes de vanité et l’illusion des prétentions suicidaires. Comme le dit le philosophe Alain, « ils se prennent pour des surhommes, alors qu’ils sont à peine des hommes », ces marmots parias , destinés à la vindicte populaire et au châtiment de l’histoire qui leur refuse même ses poubelles.
Des dignitaires déchus, des opposants d’occasion, des apprentis-leaders, des chroniqueurs d’opérette, des branches mortes de la société civile, des candidats recalés á des postes, des prétendants au pouvoir piaffant d’impatience, des sans-emploi et sans profession pour lesquels, manifester est devenu une occupation á plein-temps et la « politique est le seul métier possible ». Voilà , pêle-mêle, ceux qui veulent nous donner des leçons et voudraient incarner la vertu dans notre pays.
Ce » machin » a pensé exister avec des leaders qui ont compris qu’ils ne peuvent pas continuer à faire bon ménage avec des » rêveurs impénitents » et de » faux prophètes » : les politiques éprouvés ont commencé par porter au dos, trop longtemps d’ailleurs, les profiteurs d’image et mécréants politiques, avant qu’ils ne se rendent compte qu’ils veulent maintenant les mordre, comme ils tentent de le faire avec d’autres qui ont les dents plus longues qu’eux.
Ils avaient annoncé pour aujourd’hui, mardi 29 septembre 2020, la » résistance « , comme c’est leur habitude chronique, mais c’est une opposition des Guinéens qu’ils ont rencontrée contre leur projet satanique de tuer le pays pour vivre, de plier l’Etat à leurs desiderata, de faire de la démocratie un alibi et une excuse de tous leurs crimes qui ne resteront pas impunis : Dieu s’en chargera, si les hommes n’y parviennent pas.
Sans foi ni loi, cette horde sauvage veut prendre la Guinée et les Guinéens en otage, en voulant imposer leurs choix, leurs idées, leurs opinions à chacun et tous.
Ils se trompent d’époque et de génération : la dictature de la minorité ne passera pas, pas plus que la campagne d’intimidation. Coupés du temps et peu audibles dans une Guinée lucide et responsable, ils exportent l’ignorance et la tare, loin d’ici, au risque d’être la risée du monde et de donner de la Guinée, l’image d’un pays où il y a encore des cancres dans l’espace public. Aussi, prompts á dire n’importe quoi, á s’en prendre á tout le monde, ont-ils pu croire que la CPI oú ils méritent d’aller plus que n’importe qui (eux qui sont possédés par les démons de la violence et de la haine), peut être érigée, à leur demande expresse, en un tribunal pour condamner des hommes et des femmes dont le seul crime est d’avoir dit non à l’anarchie, non aux apprentis-sorciers du FNDC, un tonneau vide qui fait trop de bruit !
Leur choix est de prêcher dans le désert et de jouer aux cassandres, ma responsabilité avec d’autres, plus nombreux , patriotes et conséquents est de défendre les institutions et de protéger la Guinée de tous les malheurs.
J’assume mes choix, mes prises de position, à toutes les époques de l’histoire politique de la Guinée, aujourd’hui encore, et ce n’est sans doute pas devant des crieurs publics et des hommes que Dieu a oubliés et le peuple a banni de ses enfants, que je vais trembler.
Laisser dire et faire est loin d’être une résignation á la fatalité, mais le comportement de dignité d’un acteur et témoin de son temps , au-dessus de la mêlée, qui n’a pas de comptes à régler, ni de revanche á prendre.
Ressaisissez-vous, messieurs, vous n’êtes pas Dieu, ni le peuple ! Vous le verrez chaque jour.