Après 4 jours, l’atelier technique du programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) a pris fin ce jeudi 1er octobre.
En visioconférence, les coordinations des six pays membres, notamment le WURI Guinée, ont fait le point avec les experts de la Banque mondiale. Ils ont également échangé entre eux sur les avancées et les bonnes pratiques dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme.
Au sortir dudit atelier, les différents points focaux issus des ministères intéressés par la mise en place de cette forme d’identification unique ouest africaine, se sont exprimés sur son bien-fondé.
Responsable suivi et évaluation du programme, Aliou Bah, a mesuré à juste titre l’importance de cet atelier. « Cet atelier nous a été d’une importance capitale, puisque désormais, nous sommes outillés, nous sommes avertis sur les procédures de gestion de ce projet. Sur les bonnes pratiques qui ont fait preuve dans d’autres pays et que nous allons répliquer chez nous, pour que nous déchirons le succès de projet que les Guinéens lambda attendent », a-t-il dit.
A son tour, Hassane 2 Diallo, point focal du projet au sein du ministère de la Justice, a estimé que pour son département, cette identification, « sera très importante. D’autant plus que nous avons d’énormes problèmes en ce qui concerne le casier judiciaire. Nous avons des détenus qui ne peuvent pas être répertoriés correctement. A raison de ce qu’ils ont la possibilité de changer à tout moment d’identité. Pourquoi ? Parce que rien n’est sécurisé à ce niveau. Donc de ce point de vue, avec l’identification numérique, je crois qu’il y aura moins d’échappatoires ou peut-être qu’il n’y en aura même pas».
Quant au, lieutenant-colonel de police, Diarra Moussa Laye, point focal au ministère de la sécurité, il a donné l’importance du programme pour la sécurité. « Souvent quand il y a des infractions quand les policiers et les gendarmes sortent, on va pour la recherche du présumé coupable, pour pouvoir le retrouver, tu vas trouver plus de 10 à 20 noms. Mais avec l’identification numérique qu’on donne, ça ne peut être que la seule personne. Donc ça va nous faciliter le boulot et le travail va être rapide et efficace», a-t-il estimé.
Barry Aguibou, point focal au ministère des Postes et Télécommunications, a fait ressortir la part de son département : « C’est des efforts très louables qu’il faut saluer. De l’autre côté, le ministère des Postes et Télécommunication que je représente dans ce projet en tant que ministère bénéficiaire, nous mettons en place ce que nous appelons un centre de données ; qui permettra de stocker et traiter toutes les données issues de ce projet… »
A rappeler que le projet qui vise à octroyer à chaque citoyen de l’Afrique de l’ouest un identifiant unique, a été financé par la Banque mondiale à hauteur de 49,7 millions de dollars.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com