Le président de la République, Pr. Alpha Condé, a procédé au lancement des travaux de bitumage de base de la route Coyah-Mamou-Dabola. Ce lancement a eu lieu, ce mercredi 14 octobre 2020, dans la sous-préfecture de Linsan (Kindia).
Initialement la distance faisait 370 5km, mais avec le contournement de certaines villes et le coupage de certains virages, la distance a été réduite de plusieurs kilomètres, ce qui fait désormais une distance de 354 km entre Coyah-Mamou-Dabola. Les villes contournées par la nouvelle route sont: Linsan, Kolentin, Mamou et Dabola.
A date, China Road And Bridge Corporation (CRBC), la société en charge de l’exécution des travaux, a construit 20 ouvrages de franchissement sur les 39 prévus le long de la route ; 200 dalots sur 676 sont déjà fabriqués. Le coût global de la construction de la route est de 357 millions d’euros. Avec les caractéristiques de l’ancienne route, la vitesse était limitée à 60 km/h. Avec la nouvelle route, la vitesse est limitée à 80 km/h.
« Aujourd’hui, c’est planche d’essai pour le volet Coyah-Mamou-Dabola, long 370 km, qui est revenu à près de 354 km, parce que des montagnes ont été évitées, on a essayé de faire en sorte que les agglomérations soient évitées pour qu’il y ait moins de kilométrages pour arriver à Dabola », a expliqué, Moustapha Naité, ministre des Travaux publics, avant d’ajouter, « aujourd’hui, les travaux, nous sommes pratiquement en phase de finalisation des premiers 81km. Donc, c’est les premiers bitumes qui sont lancés aujourd’hui par le chef de l’État sur la zone de Linsan », a-t-il précisé.
Conscient de la souffrance subie par les usagers de cette route actuelle, le chef du département des TP demande un peu de patience. Car pour lui, ce calvaire est passager. « Aujourd’hui, c’est 521km sur l’armature principale de Coyah jusqu’à Kourouma. Nous savons qu’il y a beaucoup de souffrance en ce moment. C’est une souffrance passagère et bientôt pour le peuple, pour tout ceux qui pratiquent cette route, verront le bonheur (…) Nous partageons les difficultés, nous partageons les moments très compliqués les uns et les autres… D’ici deux ans, la route sera complètement finie… C’est ça le délai contractuel », a laissé entendre Moustapha Naité.
Selon le chef de la mission de contrôle sur le terrain, Mohamed Chahed, le travail qui est en train d’être fait répond aux normes de la CEDEAO. Sur l’état d’avancement des travaux, ce dernier déclare : « Le chantier global est à peu près à 25% pour une consommation de délai d’à peu près 50% ». Mais il rassure qu’une fois « qu’on démarre les couches de chaussées proprement dit, c’est-à-dire la couche de base, la couche de roulement, ça va avancer très vite, avec une consommation du budget très importante ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
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