Tous les observateurs avertis sont unanimes : en désespoir de cause, Cellou Dalein Diallo, challenger d’Alpha Condé, n’a pas lésiné sur les moyens pour remporter la bataille de la communication, influencer l’opinion nationale et internationale, dans l’unique but de convaincre tout le monde de sa « victoire ». Un des éléments clés de son plan était niché dans la presse – notamment certaines publications sénégalaises -, largement sollicitée pour faire gober sa version (tronquée ?) des faits. Il s’est également appuyé sur d’innombrables lobbyistes qui ont investi la presse francophone internationale. S’il est vrai qu’il est aussi difficile que déplacer une montagne de gagner une élection en s’imaginant un logiciel « franco-belge » (sic), il est cependant possible de jeter un subtil discrédit sur une vraie victoire acquise par son rival, à travers les manèges décrits haut.
Pendant ce temps là, que fait le camp d’en face, celui d’Alpha Condé ? Il se contente du minimum et se montre quasiment apathique pour défendre sa victoire, pourtant obtenue dans les urnes, en dépit d’irrégularités plus que marginales auxquelles s’accrochent les vrais faux vainqueurs. Cette victoire désormais mise en doute au sein d’une certaine opinion nationale et internationale !
Le problème d’efficacité dans la communication est évident : c’est à croire qu’on veut étouffer les faits implacables pour laisser prospérer des mensonges toujours plus gros les uns que les autres. L’UFDG a pourtant publié un rapport, accessible à tous, en rafistolant des faits cousus de fils blancs, en s’appuyant sur des demi-vérités, en rusant sur sa véritable capacité à prouver comment, par une opération du Saint esprit, pour un corps électoral d’environ 5,4 millions d’inscrits, avec un « taux de participation » de 65,66%, soit environ 3,5 millions de « suffrages exprimés » et un score surréaliste de « 53,84% » pour son « champion », le supposé vainqueur peut se retrouver avec 2,2 millions voix au lieu d’1,8 millions voix…
Il est tout de même sidérant de constater que c’est une incohérence pareille qui rend volubile un Ousmane Gaoual, plus enclin à voltiger de fadaises en fadaises que de coller à la réalité des faits qui, bien analysés par un esprit lucide, le ridiculise.
Mais, c’est su de nombreux observateurs, dans l’Alphagouvernance, pour reprendre le constat d’un de ses fervents défenseurs, « ceux qui ont accès aux ressources ne travaillent pas (ils sont surtout dans la vanité et l’autopromotion), ceux qui travaillent n’ont pas accès aux ressources ». Et c’est là où le bât blesse…
Pouponne Souaré pour guinee7.com
