Des 11 adversaires élégamment défaits à l’issue de la présidentielle du 18 octobre 2020 par le candidat du RPG AEC, le Professeur Alpha Condé, le candidat de l’UFDG, Elh Mamadou Cellou Dalein Diallo, est celui là qui aura fantasmé et continue encore de fantasmer sur ses chances d’occuper le fauteuil de SEKHOUTOUREYA, en dépit de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle.
Cette envie irraisonnée du Président autoproclamé qui n’est nullement basée sur une analyse sérieuse des réalités de l’environnement sociopoliticoethnique de notre pays, s’appuie surtout sur sa confiance exagérée en l’inéluctabilité du succès des intrigues passées et à venir ,avec le soutien de ses parrains africains et d’outremer.
Ces messieurs oublient ils déjà que cette Guinée qu’ils tentent de dompter a dit NON au Général DE GAULLE en 1958, a repoussé l’agression impérialoportuguaise du 22 Novembre 1970 et l’agression rebelle de septembre 2000 ? Ne comprennent ils donc pas que cette Guinée ne pliera jamais, ni devant les ‘’ macronneries’’ d’Emmanuel de France, champion du 《2 poids, 2 mesures》, ni devant les démonstrations de muscles atrophiés d’un’’ trumpisme’’ moribond, et encore moins devant les bouffonneries d’un certain Umaru Emballo Cissoko?
Pour atteindre cet irrépressible désir d’occuper le Kibangni tant convoité de SEKHOUTOUREYA, une stratégie en plusieurs étapes que ces géniteurs croyaient imparable , sera concoctée.
Une intense campagne de discrédit et de digression pré et post électorale
La CENI, la Cour Constitutionnelle, l’Administration publique, et le Fichier électoral, malgré son toilettage par des experts de la CEDEAO, ont été et continuent de faire l’objet d’un véritable lynchage médiatique de la part de l’UFDG et de ses alliés. Quand on est peu ou pas sûr de ces 4 éléments essentiels cités plus haut pour l’organisation d’une bonne élection, pourquoi accepter d’aller à une telle compétition ? La suite des évènements aura suffisamment prouvé que la participation de l’UFDG à cette élection n’était qu’un subterfuge pour mieux cacher un climat insurrectionnel propice à une prise de pouvoir par son candidat.
Le mépris pour les Institutions Républicaines
En se proclamant vainqueur de l’élection présidentielle dès le premier tour , et en appelant ses troupes à investir les rues pour, dit on ,fêter une hypothétique victoire, peu importe la manière dont elle aurait été obtenue ,comme par exemple l’ annulation des voix de la Haute Guinée, fief incontesté et incontestable du Président sortant, le principal opposant au Professeur Alpha Condé, le dirigeant de la principale force de l’opposition guinéenne espérait un déferlement de foules de la majorité du peuple qu’il prétend représenter, tout en exprimant par la même occasion son total mépris pour les institutions de la République.
Malheureusement pour lui , ce ‘’plébiscite’’ par la rue qu’ il attendait si fiévreusement ne se produira guère.
Pour le malheur des guinéens, son annonce conduira à des niveaux de violences rarement atteints dans ce pays.
En acceptant même le principe de l’annulation du vote en Haute Guinée, n’était il pas du ressort de la Cour Constitutionnelle , d’entériner le vote dans cette région ou de programmer sa reprise ?
Dans l’hypothèse où la Cour Constitutionnelle aurait consenti à annuler le vote dans la région de Kankan, puis à ordonner sa reprise, l’UFDG pouvait elle parier sur la victoire de son candidat dès le premier tour ? Rien n’est moins sûr, surtout si on se réfère aux scores successifs de son candidat en 2010 (1062549 voix) , 2015(1242362 voix) . et 2020 (1333666 voix ).
Peut on être arbitre joueur dans une compétition ? Quand on a accepté de faire valider sa candidature par la Cour Constitutionnelle, la logique aurait voulu qu’on en accepte le verdict.
La Politique de l’autruche
En continuant à réclamer une victoire qu’il n’ a pas obtenu par les urnes , le Président autoproclamé continue d’enfoncer sa tête dans le sable pour éviter de voir l’éclatante victoire du Professeur Président Alpha Condé. Peut on durablement maintenir la tête dans le sable sans courir un risque d’asphyxie ? Wait and see , comme le disent les anglais.
Après avoir expédié ses preuves à ses parrains du dehors, si l’UFDG est si sûre de son fait, c’est-à-dire de sa victoire, pourquoi ne publierait elle pas à travers les médias privés, ces précieux PV des bureau de vote captés par le « Soropociel’’, ce logiciel de génie ,histoire de permettre au Peuple de faire une comparaison entre leurs《 vrais résultats》 et ceux proclamés par les institutions habilitées par nos lois ?
Ne serait ce pas plus bénéfique pour ce parti de chercher à convaincre le peuple , à travers les médias privés par des preuves matérielles qu’il est censé détenir, que de ressasser continuellement le refrain qui consiste à dire que les PV des bureaux de vote ont été falsifiés au niveau des CACV ( Commission Administrative de Centralisation des votes) ?
Nous mettons donc au défi l’UFDG de publier dans les médias privés guinéens qui seront certainement prêts à les diffuser, ces précieux PV de bureaux de vote qui, rappelons le, devront obligatoirement revêtir les signatures des 5 membres du bureau de vote dont un représentant des partis de la mouvance, et un second les partis de l’opposition.
Nul doute que si une telle démarche était menée jusqu’à son terme comme indiquée ci- dessus, sa sincérité et son authenticité emporteraient la conviction du peuple, et le conduiraient à entreprendre de grandioses manifestations populaires de soutien qui dépasseront largement le cadre étriqué de la ‘’république’’ de Wanidara et ses prolongements à l’intérieur du pays.
Avoir la bénédiction des parrains extérieurs est certainement une bonne chose, mais avoir celle du peuple qui ne s’obtient qu’avec des preuves irréfutable et non en tenant des discours à consommation extérieure, est de loin bien meilleure.
Mettez donc à la disposition du peuple , le juge suprême, vos preuves’’ irréfutables’’ qui ont si rapidement convaincus nos partenaires occidentaux !
Pour faciliter cette tâche au parti , nous lui proposons de publier ses 《vrais PV》 , en ne retenant seulement que 3 circonscriptions électorales dans chacun des 7 Gouvernorats du pays, et 5 quartiers pour chacune des 5 communes de Conakry.
La poursuite des marches et des villes mortes
Jadis armes redoutables dans les mains de l’opposition radicale dans un passé récent, ces manifestations tendent vers l’obsolescence en raison ,d’une part, de la lassitude et du découragement de nombre de marcheurs, et de l’autre , par une prise de conscience de plus en plus manifeste chez une bonne partie des habitants de l’axe qui se rendent compte, de jour en jour, que ces incessants troubles à l’ordre public ne leur apporteront rien qui vaille. Les échecs retentissants des derniers appels pour la ville morte et la marche de protestation attestent éloquemment de la véracité de cette affirmation.
Faute de se raviser en renonçant à réclamer une victoire que rien ne prouve, pour accepter l’offre de dialogue proposé par le Président élu, le leader de l’UFDG prend le risque d’entrainer avec lui ce grand parti dans les abîmes de l’oubli.
Nous demandons humblement et respectueusement au Professeur Alpha Condé, Président de tous les guinéens, de ceux qui ont voté pour lui et de ceux qui ont voté pour ses adversaires, d’user ,encore une fois, de sa grande capacité de pardon , de tolérance et de persuasion pour faciliter le retour dans le giron familial de son petit frère, le candidat malheureux, Elh Cellou Dalein Diallo.
Que ses adversaires l’acceptent ou pas, il est celui que le peuple et le Tout Puissant ont investi de la lourde responsabilité de bâtir une Guinée libre, prospère et unie qu’il lèguera au successeur que le destin voudra bien choisir après lui.
Vive une Guinée libre, unie, prospère et démocratique !