Dans un de ses brûlots dont il est familier, et intitulé : « je ne reculerai pas …», notre écrivain, ethno politicien irréductible, allègue avoir reçu des alertes de partout : Washington, Dakar, Abidjan, Bamako et d’ailleurs, pour attirer son attention sur des supposées menaces à sa vie ou à sa liberté.
Que ces prétendues alertes soient réelles ou sorties tout droit de l’imaginaire trop fécond de notre Monenembo national , elles n’ont qu’un seul et unique but : le sortir de ce lourd et profond anonymat dans lequel il se morfond depuis qu’il a décidé de s’installer définitivement au pays ; même l’officialisation de son appartenance à l’UFDG, fait acquis depuis fort longtemps, n’aura rien changé à cette relégation aux oubliettes de quelqu’un qui rêvait , une fois au pays, de jouir d’une popularité digne d’une Rock Star ou d’un héros vivant.
Hormis les parents, des militants du parti et certains intellectuels, combien de guinéens sont capables d’indexer Mr Monenembo dans les rues de Conakry?
Monsieur le grand littéraire, ne surévaluer surtout pas votre estime au sein d’une opinion nationale dont l’écrasante majorité ignore ce que c’est qu’un Goncourt ou un Renaudot !
Pour donner l’impression que sa présence gênerait les gouvernants actuels, et attirer les projecteurs de l’actualité sur lui dans leur compulsive entreprise de déstabilisation du régime , il ne trouve rien de mieux que continuer à tremper sa plume vénéneuse et mensongère dans l’encre de la diffamation et du dénigrement contre le régime du Professeur Alpha Condé et celui de la Première République qui, à ses yeux, n’ont droit à aucune grâce.
Non Monsieur Monenembo, aucune menace ne pèse sur vous !
Si le Professeur Alpha Condé était vraiment le dictateur que vous dépeignez si furieusement et si haineusement dans vos pamphlets, dans une totale liberté d’expression, il y a longtemps que le célèbre auteur de ‘’Crapaud brousse ‘’ aurait été transformé en un vulgaire ‘’crapaud’’ aux croassements inaudibles depuis les profondeurs de la Maison Centrale de Conakry.
Il est vrai que le régime actuel n’est pas parfait, la perfection relevant exclusivement du domaine divin ; l’action humaine sera-t-elle jamais parfaite ? Parlant justement de la perfection, Frantz Fanon disait, citation « les hommes ne peuvent être plus parfaits que le soleil. Le soleil brûle avec les mêmes rayons qui donnent la lumière.
Cependant le soleil a des tâches : les malhonnêtes ne parlent que de ces tâches. Les honnêtes gens de la lumière ».
Monsieur Monenembo ne ferait-il pas partie de ces malhonnêtes qui ne voient du soleil que ses tâches ?
En Côte d’Ivoire, au Sénégal ou dans tout autre pays d’Afrique de l’Ouest, les interminables outrages auxquels vous vous livrez à l’encontre du Président de la République, le Professeur Alpha Condé, vous auraient conduit inévitablement devant les juridictions compétentes.
Dans ces deux pays cités plus hauts, d’autres en ont payé pour bien moins que vos philippiques de mauvais goût.
Non ! Monsieur, ne reculez point ! Ne fuyez point ! Ne vous exilez point !
Ainsi, vous pourriez offrir l’opportunité à notre Peuple de découvrir, à travers vos diatribes incessantes et partisanes, votre vrai visage d’écrivain ethno politicien pernicieux.