Dans le cadre de la mise en œuvre réussie de sa mission, l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC) a ouvert un atelier de formation, au bénéfice de 25 journalistes, sur les notions de décentralisation et de développement local, ce lundi 21 décembre, dans la préfecture de Coyah.
Au cours de cette formation qui se déroulera sur cinq jours (du 21 décembre au 25 décembre), ces hommes de médias seront outillés sur les mécanismes de la décentralisation en Guinée, la mission et le fonctionnement de l’ANAFIC.
Pour lancer l’atelier, Laye Camara, responsable chargé des opérations techniques à l’ANAFIC, a indiqué que l’objectif recherché dans cette formation, « c’est de partager l’ensemble des outils que nous utilisons ; puisque nous sommes un projet qui appuie le processus de décentralisation. Aujourd’hui, l’ANAFIC fait énormément de choses sur le terrain ».
« Notre souhait, c’est de renforcer notre capacité de communication sur le terrain. Et pour cela, on a jugé nécessaire de rencontrer les journalistes pour partager avec vous nos différents outils, nos différents manuels. Mais aussi nos différentes réalisations sur le terrain. C’est pourquoi la présente formation se fait en deux temps. Il y a une partie théorique ; mais aussi vous amener sur le terrain, pour que vous puissiez regarder concrètement ce qui se passe et avoir un échange avec les bénéficiaires », a-t-il poursuivi.
D’après lui, cette formation devrait permettre aux journalistes de faire une communication plus objective sur les actions menées par l’agence sur le terrain. « On voudrait qu’il y ait à la fois une communication dissuasive et une communication de la persuasion. Une communication dissuasive, pour démontrer dans les débats qu’il y a des outils que l’ANAFIC utilise, qui sont en conformité avec la loi. Et donc, qu’on est un projet qui accompagne le processus de développement. Mais qu’il n’est pas permis de faire n’importe quoi dans ce processus de développement. Ce développement doit obéir au respect d’un certain nombre de lois. Mais on attend aussi une communication de la persuasion de votre part. Ce qui signifie que vous devez informer les collectivités sur ce que nous sommes en train de faire. Vous devez informer la communauté nationale et internationale de ce que nous sommes en train de faire. De persuader les gens du bien-fondé du processus de la décentralisation comme le seul outil capable non seulement de transférer des compétences à la base, mais aussi de responsabiliser les populations locales dans le développement à la base », a-t-il confié.
Pour la différence entre le PACV et l’ANAFIC, il a rappelé que « le PACV, au départ, était un projet à 100% financé par les bailleurs de fonds. Et l’ANAFIC est à 99,99% financé par l’Etat guinéen ».
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com