L’équipe organisatrice du festival de Fria dénommé « Fristival », ce samedi 26 décembre, a donné des détails sur ledit évènement, lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à la maison des jeunes de Fria en présence, d’Elhaj Lansana Boffa Camara, maire de la localité.
Ce Festival qui va prendre fin le 29 décembre prochain, abrite en son sein une foire, des formations à l’attention des femmes, des journalistes et une journée spéciale pour les enfants appelée « Children Day ».
De prime abord, Macka Traoré, commissaire du Fristival a remercié ses équipes, les autorités, les populations de Fria et les sponsors de l’événement pour leurs apports.
Avant de rappeler que cette édition se fait « dans un moment très difficile. On avait voulu faire beaucoup de choses. On avait voulu que cette année soit la meilleure des années. Même si la première va rester graver dans nos cœurs et dans nos mémoires. Mais avec cette histoire de COVID, on n’a pas pu. Mais on a dit que quoi qu’il arrive, on va faire le Fristival. Je tiens quand même à dire aux gens qu’ils prennent des mesures de distanciation, qu’on se lave les mains, etc. ».
Il s’est dit heureux de l’allure que prend ce festival. « Ce festival est le plus grand de la Guinée et l’un des meilleurs en Afrique de l’Ouest. Ce n’est pas moi qui le dis. Ce sont des gens qui viennent, qui me le disent », a-t-il confié.
Enfin, pour l’année prochaine, il prévoit de faire payer l’entrée du festival pour contribuer à la construction citoyenne de la ville. « Ce que les gens ont dit, c’est qu’à partir de l’année prochaine, que les gens paient au moins 5000 fg, et voir ce que cela va donner ! La seule chose dont on est sûr, c’est que la préfecture, la mairie, la direction préfectorale de la jeunesse, toutes les autorités vont être associées pour qu’on sache les bénéfices qui vont rentrer. Et la chose qu’on promet, c’est qu’à chaque année, si on s’entend, on peut soit rénover une école, soit construire une mosquée, ou commencer au moins à construire une église, etc., si on fait ça pendant 10 ans, on développera nous-mêmes notre ville », a-t-il déclaré.
Présent, l’artiste Mousto Camara, a quant à lui, promis des surprises aux spectateurs. « Je suis venu pas en tant qu’artiste, pas en tant que vedette. Mais comme un frère pour accompagner mon frère (Macka Traoré, ndlr). Mais je suis venu avec beaucoup de surprises pour la jeunesse de Fria. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis la sortie de mon troisième album, je n’ai pas encore effectué un déplacement pour l’intérieur du pays », a-t-il fait savoir.
Après avoir rappelé les moments difficiles qu’ont traversés les habitants de Fria (pendant la fermeture de l’usine), le maire, Elhaj Lansana Boffa Camara, est désormais aux anges. « Heureusement, Dieu nous a donnés Macka et toute son équipe. Ils ont créé Fristival. Pourquoi faire ? Pour oublier tant soit peu la douleur que nous ressentions à l’époque. Je dis Merci à Macka ; merci à son opiniâtreté », a-t-il reconnu.
Disant sa satisfaction, le directeur préfectoral de la jeunesse de Fria, Mohamed Aboubacar Camara, a sollicité les « suggestions » de la jeunesse pour que cet évènement qui « vend la ville Fria » rayonne d’avantage.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com