Une citation de bon sens du présidentPoutine.Je cite : « Les gens nous enseignent toujours la démocratie, mais les gens qui nous enseignent la démocratie ne veulent pas l’apprendre eux-mêmes ». Fin de citation.
La date du 6 janvier 2021 a été marquée aux Etats-Unis d’Amérique par une scène absolument surréaliste, les mots ne sont pas assez forts pour caractériser l’évènement.
Il s’agit d’une véritable traduction inverse de la démocratie et de la souveraineté mise en action à l’appel du président Trump qui refuse de reconnaître sa défaite.
Il faut rappeler que les Etats-Unis d’Amérique ont le prestige d’être à la fois la première puissance mondiale et la première nation au monde à savourer la démocratie avec la disparition de treize colonies en 1776 sous l’égide des pères fondateurs : James Madison, John Adams, Benjamin Franklin, etc.
Comme signes avant-coureurs de ce coup de force prémédité du 6 janvier, la milice de l’extrême droite avait déjà donné le ton le 12 décembre par une manifestation qui avait dégénérée, causant ainsi la destruction de biens matériels.
Les survivalistes anarchistes qui veulent inventer un autre monde à leur mesure, se sont donnés rendez-vous à l’appel évidemment du président Trump le 6 janvier 2021 pour infliger une insurrection voire presque un coup d’Etat contre la souveraineté et la démocratie américaine.
La séance du congrès visant à certifier la victoire régulière, claire et nette du candidat Joe Biden, a été perturbée par une foule chauffée comme les protons d’un haut fourneau.
Cette foule qui ne jure que par Trump et des armes, a décidé ce jour-là de marcher sur le Capitole, l’emblème de la souveraineté américaine.
Cette insurrection d’une violence retentissante qui a fait des morts et d’énormes dégâts matériels, symbolise la journée de la honte de la démocratie américaine.
Des policiers conscients de la violence de la scène ont tenté de fuir devant les partisans survivalistes de Trump embarqués dans un cycle de violence d’une extrême gravité.
Les manifestations des noirs Américains sont souvent réprimées sauvagement à tort ou à raison sans moindre ménagement.
Les Etats-Unis d’Amérique ont-elles perdu le fanion de la première nation souveraine au monde ?
Pourquoi, cette première nation de démocratie tolère les multiples et graves entraves contre la justice sociale depuis l’avènement du pouvoir Trump ?
Toutes ces questions méritent réflexion et la réponse dépendra surtout de la rigueur mise en branle par l’autorité américaine pour traquer tous les coupables, les adeptes du survivalisme absurde y compris le président Trump lui-même.
Ces meneurs anarchistes anti démocratiques pensent que le monde, c’est eux et non les autres.
Ils sont profondément injustes dans leurs actions et se complaisent à se congratuler que l’emblème de la liberté c’est eux et personne d’autre.
On ne demande pas mieux aux Etats-Unis d’Amérique que de garder le mérite historique d’être la première nation souveraine au monde.
Face à cette ignominieuse tentative de coup de force, le monde entier rappelle aux Etats-Unis d’Amérique que le respect des principes démocratiques est une nécessité primordiale et indispensable à la survie de la souveraineté de la nation.
Cette insurrection, qui a valeur de coup d’Etat, vient mettre à nu les dessous d’une dystrophie sociétale profonde et surtout dangereuse pour la démocratie américaine.
Face à cette grave violation des droits humains aux Etats-Unis d’Amérique, l’historique berceau de la démocratie, on attend vivement les déclarations de Human Right Watch, une organisation qui est souvent plus rapide que son ombre en parlant de l’Afrique.
D’ailleurs, je suis partisan d’un modèle de démocratie façonné suivant nos réalités africaines dans le respect dans la justice pour tous et non l’artifice d’un modèle stéréotypé occidental.
Je dis haut et fort que les Etats-Unis d’Amérique ne sont plus dorénavant dans une posture rationnelle pour donner des leçons de démocratie à l’Afrique.
Docteur Solian Konaté Praticien Hospitalier France