Joint au téléphone dans la soirée de ce jeudi 14 janvier, Me. Salifou Béavogui s’est indigné face à la décision de justice prise par le TPI de Kaloum contre ses clients Thierno Madjou Bah, Sidi Diallo et Ibrahima Sory Lincoln Soumah, tous journalistes et condamnés chacun à 2 mois de prison avec sursis et au payement de 500 mille d’amende, pour « diffamation ».
Par la même occasion l’avocat de nos confrères a annoncé avoir relevé appel contre cette décision.
« C’est une décision qui est sans base légale, parce qu’il y a une loi spéciale qui s’applique aux journalistes et qui régit leurs activités tout en corrigeant les manquements aux règles de la déontologie… Donc on ne peut pas mettre de côté cette loi, pour aller chercher la loi sur le code pénal qui s’applique au commun des mortels », a déploré Me Béa à l’entame de ses propos.
Avant de poursuivre : « je me suis battu depuis la police, jusqu’au moment où le jugement est intervenu, je n’ai pas manqué de dire que ce sont des journalistes qui ne doivent pas être poursuivis sur la base du code pénal, mais le juge est passé outre. C’est une insuffisance professionnelle, mais j’ai relevé appel. »
A rappeler que cette décision prise contre ces trois journalistes a suscité des réactions au sein de la corporation. Notamment les associations et syndicats de la presse privée qui ont tous fait des déclarations pour exprimer leur indignation.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
Trois journalistes condamnés: « C’est une insuffisance professionnelle, mais j’ai relevé appel » (avocat)
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