Au cours de cette semaine qui s’achève, le président de la République à travers un décret a créé un Cadre politique et social permanent qui sera dirigé par le premier ministre. Ce samedi 30 janvier 2021, Bah Oury, président de l’UDRG (Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée), devant ses militants a réclamé la paternité de l’idée de ce Cadre.
« Nous avons été, au nom de l’UDRG, depuis décembre ceux qui ont fait des propositions de sortie de crise pour la Guinée. Parce que nous ne voulons pas que notre pays brûle. Nous ne voulons pas que les enfants soient tués. Nous ne voulons pas que les jeunes du pays soient tellement désespérés qu’ils prennent le chemin de la Méditerranée ou le Sahara pour aller mourir ou quelque rescapés aller vivre une vie qui n’est pas décente. Nous voulons que la Guinée soit un havre de paix, de progrès pour tous… », a expliqué Bah Oury.
En se référant à la Somalie qui vit dans une guerre depuis plusieurs années, Bah Oury s’est félicite que : « Notre pays, malgré tous les problèmes qu’on a eus, a pu résister grâce à la résilience du peuple de Guinée. Il faut saluer cette capacité de résilience qui lui permet malgré certaines situations, de pouvoir se retenir pour ne pas franchir le Rubicon… »
Pour finir, il a souligné, « donc aujourd’hui, si le président a pris un décret et il a confié au premier ministre la présidence de ce cadre de concertation permanent pour le dialogue politique et social, nous nous pouvons que nous en féliciter. Et donc, c’est aussi le fruit de notre combat, puisque très souvent, il y a des jaloux ; ils ne vous disent jamais félicitation pour ce que vous avez fait… ça, c’est notre travail, c’est votre travail, il faut qu’on s’en félicite ».
«Messieurs les journalistes, rendez à César ce qui appartient à César. N’est pas » ? a rappelé Bah Oury.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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