En présence d’une foule cosmopolite, l’écrivaine Fatoumata Sano a présenté jeudi dernier, au Centre culturel franco guinéen, ses deux ouvrages « ne les laissez pas cotiser pour mon cercueil » et « la fille de l’éléphant et de la lionne », qui seront diffusés par la maison d’édition Harmattan Guinée.
Ces deux romans pour l’autrice, ont une signification intime, vue le contexte qu’elle leur donne.
Pour le premier de 58 pages, elle a estimé que ce « livre là est une thérapie. C’était vraiment pour me soigner que je l’ai écrit en trois jours. Ne les laissez pas cotiser pour mon cercueil est un roman que j’ai écrit pour ma tante. C’est mon premier roman d’ailleurs. Ma tante était malade à Dakar, moi j’étais à Conakry. J’espérais qu’elle s’en sortirait. Elle a finalement succombé. Je suis allée à Dakar, et je suis restée plusieurs jours à pleurer et à penser à elle».
Dans le deuxième qui a 95 pages, elle a relaté des « histoires extraordinaires et des contes fantastiques. Des contes qui se passent au temps où les humains et les animaux vivaient en bonne intelligence ».
Pour le contexte de cet ouvrage, elle a indiqué que : « La fille de l’éléphant et de la lionne, c’est pour ma maman, parce que ma maman nous a initiés aux contes très jeunes, parmi les enfants j’étais celle qui était plus intéressée par les histoires qu’elle nous racontait…Une fois que j’ai publié le livre sur ma tante et que j’avais des histoires dans la tête, je les ai mises sur papier pour les publier. »
D’après l’autrice, ce deuxième livre contribue à montrer l’importance du conte. « Le conte vise à faire rêver, distraire ; mais aussi à instruire, à faire prendre conscience tout en amusant. Le conte peut transmettre beaucoup d’émotions, mais aussi beaucoup de leçons. Il y a de la morale à en tirer, parce qu’il permet de séparer le bien du mal, de transmettre les valeurs de la société », a indiqué Fatoumata Sano.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
