Le ministère du commerce durcit le ton contre les vendeurs de produits impropres à la consommation. Samedi 6 février, à la tête d’une mission, la ministre du Commerce Mariame Camara-deux jours après sa prise de fonction-, a en compagnie des Services spéciaux de lutte contre la Drogue, le Crime Organisé et le grand banditisme du colonel Tiegboro, a visité les supermarchés dans lesquels la farine avariée et d’autres produits périmés ont été saisis, il y a quelques jours.
Cette mission a commencé dans la succursale du Groupe J Bara dans la commune de Kaloum. Ici, le super marché et le magasin de stockage ont été fermés. « Quand on voit un produit périmé, systématiquement c’est la fermeture d’abord ensuite la procédure. La procédure veut dire qu’il y a d’autres acteurs qui vont faire leur travail. En tout cas, je ne suis pas d’accord que les produits prohibés soient à la portée de tout le monde surtout les enfants », a martelé la ministre.
Delà, la mission a visité le super marché ASSI, avant de se rendre à Dixinn. C’est là où la plus grosse saisie de farine a été faite. Pour madame la ministre, la prolifération des produits impropres à la consommation dans le pays est une question de santé publique, d’où la préoccupation du gouvernement.
« Le gouvernement accorde une grande importance à la santé publique des populations. Je suis choquée. J’ai vu dans deux ou trois entrepôts, une sorte de pagaille. Alors que la Guinée est un pays vraiment humide. Donc il faut des conseillers et ça, je vais voir toutes les structures s’il y a des conseillers qui peuvent aller voir les commerçants pour voir comment le stockage se fait. Nous nous sommes déterminés (le gouvernement) et c’est ça ma mission de voir partout et je suis sûr que ça va faire plaisir à la population, de débarrasser tout ce qui est mauvais pour la santé » a-t-elle estimé.
L’autre super marché de J BARA (celui de Dixinn) a été fermé jusqu’à nouvel ordre. A cette allure, le ministère à travers sa direction du contrôle de qualité s’inscrit dans la dynamique de tolérance zéro contre les vendeurs de produits impropres à la consommation.
« On a toujours invité les opérateurs à s’inscrire dans la vision du ministère du Commerce. Notre rôle, n’est pas seulement d’inspecter et de contrôler, on peut leur apporter beaucoup d’appuis (conseils et techniques), notamment dans le cadre de la conservation des produits », a précisé Mohamed Kadiatou Sylla.
Avec le ministère du Commerce
