L’affaire opposant le journaliste Mohamed Mara à l’activiste des réseaux sociaux, Cheick Ahmed Fofana alias Chieck Afan a été ultimement renvoyée au 8 mars prochain, ce lundi 22 février, par le tribunal de première instance de Mafanco.
Ce renvoie a été fait à la demande du parquet en raison de l’état de santé de la substitut du procureur en charge du dossier. Cette demande n’a point été appréciée par la partie civile et celle de la défense qui estiment qu’elles étaient fin prêtes à plaider.
Selon Me. Alpha Yaya Dramé, avocat de Mohamed Mara (partie civile) « du point de vue strictement juridique c’est le principe de l’indivisibilité du parquet. Ce qui veut dire que peu importe l’état du substitut chargé du dossier, n’importe quel autre substitut aurait dû reprendre le dossier… c’est un étonnement mais la maladie peut nous atteindre tous c’est raison pour laquelle je ne me suis pas opposé ».
« Mais quoi qu’il en soit, poursuit-il, cette audience c’est comme une femme enceinte qui est en état d’accoucher… en tout cas, il va falloir que cette audience se tienne ». Avant de plaider pour l’ultime renvoi.
De son côté Me. Sylla (défense) s’est catégoriquement opposé à cette demande de renvoi qui, selon lui, n’est pas fondée en droit : « Un représentant du ministère public une fois à l’audience, ne peut plus demander le renvoi de l’affaire au motif que c’est l’autre membre du même ministère public qui connaîtrait mieux le dossier. C’est une pratique qui est devenue courante et qui est en train de prendre le dessus sur l’indivisibilité. »
Par ailleurs, il dit être déçu de cette demande de renvoi sollicitée par le ministère public et « acquiescée par la partie civile ».
Après avoir écouté les différentes parties, le président du tribunal a prononcé un renvoi ultime de l’affaire au 8 mars prochain.
A rappeler que Cheick Afan est pour suivi par Mohamed Mara pour « menace de mort, diffamation, injure, diffusion des données portant atteinte à la dignité humaine… »
Mohamed Soumah pour Guinee7.com