Au cours d’une rencontre tenue à Conakry, ce jeudi 4 mars, les organisations de boulangers et les différents moulins ont rendu compte à leurs bases du protocole d’accord signé avec l’État, autour du prix du sac de farine et du pain.
Au sortir de cette assemblée qui a duré plusieurs heures, Mamadou Adama Diallo, président de la Coopérative nationale des boulangers et pâtissiers de Guinée, a expliqué : « Vu la montée du prix des ingrédients, surtout du blé, sur le marché international, qui a obligé les moulins à augmenter le prix de la farine, les boulangers sont également obligés d’augmenter le prix du pain. Chose qui a un peu inquiété l’État qui a décidé de réunir les parties impliquées, pour trouver une solution adéquate pour l’intérêt général des populations ».
« L’État, poursuit-il, a pris l’engagement d’accompagner les boulangers dans l’acquisition des matériels pour la boulangerie et la pâtisserie ; des matériels pour le transport des bois pour la région spéciale de Conakry ; le transport de la farine pour les régions et préfectures ; la formation des boulangers sur les techniques modernes en boulangerie et pâtisserie… »
Par ailleurs, Mamadou Adama Diallo a souligné que de leur côté, les différents moulins « ont accepté de s’engager à ne pas dépasser 300 mille francs pour le prix le sac de farine, pendant une période moratoire de trois mois. Les boulangers se sont également engagés à continuer à vendre la baguette double de pain au kiosque à 4.000 FG, la baguette simple à 2.000 FG, tant que le prix du sac de farine ne dépasse pas 300 mille. En tenant compte du soutien que l’État a promis pour accompagner nos différentes structures ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com