Créée il y’a une année par arrêté No 14/PRG/MON/CAB/2020 du 29 janvier 2020, la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV) a été officiellement lancée, ce vendredi 5 mars 2020. La cérémonie a été présidée par le Gal Ibrahima Baldé, haut commandant de la Gendarmerie nationale, direction de la justice militaire.
La BSPPV exerce les missions de police judiciaire en collaboration avec les autres services de l’Etat, la société civile, les organisations non gouvernementales dans le domaine de la protection de l’enfance, des femmes et autres personnes vulnérables. Elle est chargée de prévenir les violences faites aux personnes. D’enquêter sur les infractions dont sont victimes les femmes, les mineurs et autres personnes vulnérables…
Selon l’adjudant-chef Bernard Tenguiano, commandant de la Brigade, en un an, 155 procédures ont été traitées. « 64 viols et agressions sexuelles sur mineurs, 87 victimes de violences intrafamiliales (36 femmes, 20 filles mineures, 11 garçons mineurs), une victime de mutilation génitale féminine, deux victimes de mariage forcé », a-t-il énuméré.
Prenant la parole, le Gal Ibrahima Baldé a déclaré que : « la création de la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables au sein de la gendarmerie nationale répond à un impérieux besoin de lutter contre toute forme d’agression dont sont victimes les personnes fragilisées par leur état physique, mental, psychologique et que sais-je encore ! »
La création de cette brigade est une première au sein de la gendarmerie nationale, c’est pourquoi, le Général Baldé, a invité les agents qui la composent de servir « avec détermination, courage et abnégation pour que vous soyez à la hauteur des attentes non seulement de la population guinéenne mais aussi du reste du monde ».
La Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables, a son siège au quartier Bellevue dans la commune de Dixinn. Et elle a une compétence nationale.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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