Censure

« Les jeunes artistes, sportifs, les jeunes marginalisés, trouvaient en Hamed Bakayoko, un mentor, un soutien, une référence » (Bah Oury)

Après une visite à la Maison centrale de Conakry, ce jeudi, Bah Oury un des accompagnateurs du chef de file de l’opposition parlementaire, s’est exprimé sur la disparition du premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko.

D’après cet opposant guinéen, « la disparition prématurée du premier ministre Hamed Bakayoko est véritablement un choc pour nous tous. Un choc, parce que c’est un être humain qui disparait. Mais un choc pour un pays qui nous est proche, qui nous est très lié, en l’occurrence la Côte d’ivoire. Au sommet de l’Etat qu’il y ait cette instabilité du fait de disparition prématurée est une source d’inquiétude et d’incertitude. Nous espérons que le peuple ivoirien avec ses autorités pourront trouver les voies et moyens d’assurer  la stabilité et la poursuite du processus de réconciliation et de normalisation que la Côte d’Ivoire est en train d’entamer ».

Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. La manière dont les élections législatives se sont passées de manière inclusive sans qu’il n’y ait des blessés et sans crise, est une première en Côte d’Ivoire depuis pratiquement  une décennie. Et avec une implication de l’ensemble des forces politiques. Nous espérons que la Côte d’Ivoire saura gérer cette nouvelle épreuve pour aller dans le sens de la stabilité, de la consolidation de la paix et de la réconciliation».

Par ailleurs il retient, qu’il est de « notoriété publique, monsieur Hamed Bakayoko comme l’ont dit certains est un enfant du peuple. Quelqu’un qui s’est fait lui-même, par son travail, par son abnégation, par sa capité à se retrouver avec toutes les catégories d’âges de la Côte d’Ivoire de toutes sensibilités politiques. Je comprends qu’aujourd’hui, notamment les jeunes artistes, les jeunes sportifs, les jeunes qui sont très souvent marginalisés, ils trouvaient en monsieur Hamed Bakayoko, un mentor, un soutien et dans une certaine mesure, une référence. Donc c’est cette catégorie de la population ivoirienne qui se sent aujourd’hui très orpheline du fait de la disparition prématurée du premier ministre, monsieur Hamed Bakayoko ».

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.