Le premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, est mort mercredi à l’âge de 56 ans dans un hôpital en Allemagne « des suites d’un cancer », a annoncé, mercredi, le président Alassane Ouattara dans un communiqué.
Hambak, c’est son surnom, avait succédé en juillet 2020 au poste de premier ministre à Amadou Gon Coulibaly, décédé quelques jours après son retour d’une hospitalisation et d’une convalescence de deux mois en France pour des problèmes cardiaques.
Dans un pays, la Côte d’Ivoire, où on ne meurt jamais de sa belle mort, où toute mort est suspecte -n’a-t-on d’ailleurs pas dit que Bakayoko avait été empoisonné ?- occuper la Maison blanche (Primature) devient un pari risqué.
Patrick Achi, à peine nommé Premier ministre par intérim, quelques jours avant le décès de Hambak était en observation dans une clinique abidjanaise. « Rien d’alarmant. C’est compréhensible, il était en première ligne durant la campagne sous le soleil, il est épuisé, vu aussi son grand activisme au sommet de l’État. Mais il n’y a vraiment rien d’alarmant, il a regagné son domicile après les examens. Les médecins lui ont prescrit un peu de repos», a indiqué à la presse ivoirienne, une source anonyme.
Mais certains avaient vite fait de rappeler la malédiction qui suit la fonction de Premier ministre en Côte d’Ivoire depuis il y a un an.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com