Le classement PIB des pays les plus riches en 2021, fait par le FMI (Fonds monétaire international), classe le Nigeria comme le pays africain le plus riche, avec un PIB de 467 milliards de dollars en 2021. Le géant nigérian est suivi de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. L’Algérie, le Maroc, le Kenya, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Ghana, sont pêle-mêle cités dans le top 10 des pays les plus économiquement puissants dans notre continent.
Le chroniqueur Jules Domche a remarqué que le secteur privé est très fort dans la quasi-totalité de ces pays et est soutenu par les pouvoirs publics.
En plus dans ces pays se trouvent de grands businessmans qui ont des relations privilégiées avec leurs chefs d’Etats qui les soutiennent et les consultent.
Citons en modèles, Aliko Dangoté (Nigeria), Nassef Sawiris (Egypte), Nicky Oppenheimer (Afrique du Sud), Issad Rebrab (Algérie), Aziz Akhannouch (Maroc), Mohammed Dewji (Tanzanie), tous dans le top twenty des plus riches d’Afrique, selon le magazine Forbes.
En Guinée, le président Condé, il y a quelques années, avait été séduit par l’idée de création d’un secteur privé fort avec des champions comme des locomotives. En clair, chaque activité devait avoir un chef de file.
Au fil des ans, cette oh combien majestueuse idée est restée calfatée à l’étape embryonnaire. En lieu et place d’organisation du secteur privé, une quasi campagne d’étouffement a été mise en branle et la machine bien huilée.
Au-delà des opérations de relation publique, rien. Sauf le non-paiement des factures qui, le plus souvent sont régulièrement établies. Les entreprises sont étouffées et les « champions » avec. Et pourtant les économistes sont unanimes sur un fait : « ce sont les entreprises locales qui créent l’emploi et la croissance. »
Par Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com