Dans une déclaration qu’il a rendue publique, ce mardi 13 avril, le camarade Aboubacar Soumah a, au nom de l’ensemble du mouvement syndical guinéen, dénoncé « les différentes violations » des droits et libertés syndicaux par le système en place.
Par ces violations des droits, le secrétaire général du SLECG (Syndicat Libre des enseignants et Chercheurs de Guinée) a entre autres cité la loi organique L027 (portant statut général des fonctionnaires en Guinée) qui, selon lui, affecte dangereusement les dispositifs 2,3,5 et 8 de la convention 87 de l’organisation internationale du travail.
A cet effet, le camarade Soumah a exigé la révision de la loi/L027 et l’annulation pure et simple de l’article 39; le respect des conventions 87, 98, 151 et 154; et les recommandations de l’organisation internationale du travail.
« Toutefois, dit-il, le mouvement syndical guinéen très soucieux de la quiétude sociales et de la paix, invite l’Assemblée nationale et le gouvernement au respect scrupuleux des articles 3 et 8 de la convention 87 ».
Et de poursuivre : « En tout état de cause, le mouvement syndical guinéen ne tolérera aucune immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales et se battra au tant que faire se pourra par les moyens légaux pour le respect des droits et libertés syndicales qui lui sont conférés par des lois supranationales à travers les conventions internationales obtenues aux prix de lourds sacrifices consentis par le monde du travail. »
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
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