Répondant aux questions de nos confrères de la radio Espace ce matin, le leader de l’UFR, Sidya Touré est revenu sur les démarches qu’il a dû entreprendre pour sortir du pays, après la dernière élection présidentielle.
A l’entame de ses propos, l’ancien premier ministre a rappelé être à Abidjan (Côte d’ivoire) pour des raisons de santé et non en exil comme le pensent certains. « Non. J’attends de finir ma vaccination. Une fois que j’aurai terminé avec ça, je retournerai en Guinée dans les conditions qui me permettent d’en sortir quand je le veux… », a-t-il confié.
Avant de poursuivre: « Nous sommes dans une situation qui est totalement inexplicable. Rien ne peut permettre à un gouvernement d’interdire à un citoyen de sortir de son pays dans les conditions actuelles. Le problème, c’est que ce n’est basé sur rien, il n’y a pas de fait juridique. On n’est pas passé par un tribunal, surtout sur ce qu’on m’a demandé, mais on essaye de savoir ce qui va se passer mais je ne veux pas être l’objet de chantage sur ce point là… »
« J’entends chantage , ajoute t-il, dans la mesure où d’abord je n’ai pas voté, puisque je n’ai pas participé à ces élections là et je pense que la reconnaissance qu’il (Alpha Condé) doit attendre, c’est du peuple de Guinée. Ce n’est pas celle de Sidya Touré ou de Cellou Dalein, ça n’a strictement rien à avoir ».
Pour terminer, Sidya Touré a fait savoir que pour sortir du pays, « j’ai demandé l’intervention de la CEDEAO pour que je puisse sortir de là, pour aller faire mes examens médicaux, c’est tout et ça c’est totalement normal, je suis un citoyen d’un pays membre de la CEDEAO… »
Mohamed Soumah pour Guinee7.com