Censure

Amadou Diouldé Diallo : « Il ne faut pas souhaiter la prison même à son pire ennemi »

Quelques minutes après sa libération par le tribunal de première instance de Dixinn, le journaliste Amadou Diouldé Diallo s’est exprimé : « Je suis content d’être allé en prison, c’est l’avant dernière épreuve d’un homme avant sa mort. La prison est une école qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Un homme qui subit une telle épreuve doit respect à ceux qui l’ont déjà subie, connue et également s’incline devant la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie en prison, être solidaire et compatir à la famille qui ont perdu la vie en prison. Il ne faut pas  souhaiter la prison même en son pire ennemi. »

En plus, « je remercie ma famille, ma belle-famille, la presse, Reporter sans frontière, l’association international de presse sportive, mes avocats, tous ceux qui, de façon anonyme, ont contribué dans le strict respect de la loi L002. Nous devons nous battre pour la maintenir, nous battre pour la consolider. Parce que c’est elle qui constitue notre fermant défense face au pouvoir public c’est extrêmement important ».

Cependant, « assurez-vous encore une fois que mes convictions, je les défendrai jusqu’à mon dernier souffle. Mais pour le moment, j’occupe de moi-même et j’essaye de me réjouir de ma liberté », a-t-il fait savoir.

Va-t-il faire appel ? Le collectif des avocats du journaliste par la voix de Me Mohamed Traoré répond : « Pour l’instant, cette décision ne peut être prise, même discutée ici. Nous allons en parler avec notre client parce qu’en matière pénale, nous ne faisons qu’assister nos clients nous ne les représentons pas. Si la volonté de M. Amadou Diouldé Diallo était que nous fassions appel, nous ferons appel conformément à la loi, parce que nous estimons que c’est à tort qu’il a été condamné. »

Bhoye Barry pour guinee7.com

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