La deuxième édition du Digital-talk organisée par la société de téléphonie Orange Guinée s’est tenue, samedi 22 mai à Conakry, sous le thème « Le digital, un outil privilégié pour les causes sociales ».
Cette initiative a réuni plusieurs acteurs de l’écosystème du numérique en Guinée qui ont échangé sur la place du numérique comme outil de développement social et entrepreneurial.
Initiateur de l’événement, Mohamed Keita, chef division communication Orange a expliqué l’idée de l’événement. « Comme vous le savez, 2020 a été une année charnière pour toute l’humanité, une année assez difficile marquée par la présence du Coronavirus. Et cette pandémie a mis à rude épreuve toutes les activités humaines, a mis à rude épreuve les États, les entreprises et surtout les populations les plus vulnérables. Au même moment une période est arrivée. Elle s’est présentée comme une opportunité pour toutes et tous. Parce qu’il a fallu adopter ce qu’on appelle la nouvelle normalité. Il a fallu être résiliant, il a fallu poursuivre les activités, il a fallu tout simplement résister, pouvoir s’adapter…Orange a très tôt compris que le digital est un outil privilégié pour les causes sociales et a commencé à mettre en œuvre les activités en utilisant le digital », a-t-il expliqué.
Etant l’un des panelistes, Mamadou Diallo, développeur de contenus Web a décrit l’importance de cet outil : « Le digital est une solution qui est primordiale surtout dans le domaine du social. Parce qu’aujourd’hui, nous le savons presque tous, le monde utilise des Android, même les personnes qui n’ont pas été à l’école savent utiliser Facebook, savent envoyer des notes vocales sur Watshapp. Donc, c’est très important pour être utile au sein de notre communauté… »
Présidente par intérim du club des jeunes filles leaders de Guinée, Kadiatou Konaté, a fait savoir l’importance du digital sur leurs activités. « Le digital nous a permis d’avoir une meilleure stratégie, une meilleure approche avec nos cibles… On a profité du temps qu’on passait à la maison, on partait sur les réseaux sociaux, avoir un sujet sympa sur lequel échanger que ce soient filles ou garçons surtout sur l’éducation sexuelle. Afin que les uns et les autres puissent avoir la bonne information et éviter de tomber dans des problèmes après la situation de COVID-19. Cela a beaucoup fonctionné, parce que c’est une campagne digitale qui nous a permis de toucher plus de 50 mille personnes à travers nos comptes Twitter, Facebook », a-t-elle témoigné.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com