Moustapha Camara alias Mousto, chanteur, était à la barre au tribunal de première instance de Dixinn, jeudi 3 juin. Il est poursuivi par la société Jay Music Group pour « dénonciation calomnieuse, diffamation ».
Selon Biro Kanté, un des responsables de la société Jay Music Group, en 2018, sa structure a signé un contrat de distribution exclusive de la musique de Mousto Camara pour une durée de 3 ans renouvelable. Selon lui, les clauses du contrat stipulent que la société doit verser à l’artiste 70% du gain obtenu après la diffusion des musiques dans les différentes plateformes en ligne chaque trois mois.
Selon Mousto Camara, ce contrat ne concerne que 4 morceaux. Une thèse balayée par la partie civile pour qui, le contrat avec l’artiste prend en compte toute ses productions durant la période du contrat.
A la barre, Mousto Camara a révélé : « Je suis parti au bureau [Jay Music Group, ndlr], j’ai dit vous avez utilisé mes œuvres sans mon consentement. Kallo, a demandé pardon, qu’il va appeler Paris [la maison mère de Jay Music Group]… Ce que vous êtes en train de faire, c’est du vol. J’ai dit si je n’avais pas revendiqué vous n’alliez pas payer. »
Après un moment de débat, le juge Alphonse Charles Wright a proposé aux différentes parties au procès d’ « ordonner un supplément d’information au niveau d’un juge d’instruction ».
Une proposition qui n’a pas été soutenue par les avocats de l’artiste Mousto Camara. « Si la partie civile a été incapable de fournir des preuves… nous demandons qu’on plaide le dossier », a lancé un d’entre eux.
Par contre le ministère public et les avocats de la partie civile étaient d’accord avec la proposition du juge. Après tout, le juge Charles Wright a invité toutes les « parties de se présenter au cabinet du juge le vendredi à venir ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
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