Censure

Kankan. La femme enceinte « a trouvé la mort suite à des erreurs, et aux négligences médicales » (Procureur)

L’autorisation vient d’être donnée par le ministère de la justice, garde des sceaux sur le dossier de la femme enceinte morte récemment à l’hôpital régional de Kankan pour faute d’assistance à la maternité dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mai 2021.

Le procureur de la République près le tribunal de première Kankan a enfin rendu une déclaration publique dans la matinée du jeudi 17 juin 2021 dans son bureau en présence de quelques hommes de médias.

Pour le procureur de la République toujours droit dans ses bottes, affirme  que  l’heure est venue pour le parquet d’apporter quelques précisions sur cette affaire qui a défrayé  la chronique dans la ville de Kankan.

Dans cette déclaration rendue publique par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kankan dans l’affaire de dame Mariam Kandé, femme enceinte morte tout récemment à l’hôpital régional de Kankan pour non-assistance à la maternité a fait l’objet d’une déclaration dans le bureau même du procureur de la République aux environs de 11h 30mn « Mme Mariam Kandé a trouvé la mort suite à des erreurs, et aux négligences médicales. Ainsi Dr Mamadi Souaré et Mme Fatoumata Camara ont été placés régulièrement sous mandat de dépôt et amenés à la maison centrale de Kankan », a-t-il dit.

Également, au cours de cette déclaration rendue dans la matinée de ce jeudi, 17 juin 2021, le procureur  a effectivement mentionné dans ses propos que certaines personnes ont été entendues.

Aly Touré précise que les faits d’homicide involontaire en République de Guinée sont punis par la loi « les faits d’homicides involontaires sont prévus et punis par les dispositions de l’article 216 du code pénal et punis allant d’un an et cinq ans d’emprisonnement et d’une amende allant d’un million à dix millions de franc guinéen », a-t-il ajouté.

A rappeler que selon les informations de dernières minutes, certains médecins de l’hôpital régional de Kankan sont menacés par des citoyens venus soigner les malades, qui affirment clairement que quand leurs patients meurent ils auront à faire avec eux.

AGP

PS: Le titre est de guinee7.com

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