Il y a cinq ans, l’administration fiscale renvoyait l’image d’un service où il n’y avait que des alibaba emmitouflés dans le manteau d’agents de service public, qui se servaient à volonté dans les maigres recettes qui étaient alors mobilisées.
C’était à juste raison, car cet état de fait était fondé sur des perceptions liées aux procédures de payement qui entrainaient la non sécurisation des recettes.
Cette image, au fil du temps, va voler en éclat au gré de réformes porteuses et courageusement menées. N’en déplaisent aux nihilistes, ces personnes qui sont bornées à tout peindre en noire.
Il a donc fallu l’arrivée de l’actuelle équipe dirigeante qui a fait siennes, les directives du Président de la république et des différents ministres qui se sont succédé à la tête du département de la tutelle. Des directives qui consistent à assurer une mobilisation accrue des recettes et à les sécuriser.
Il en est notamment des réformes qui ont été initiées visant à dématérialiser les procédures de payement. En d’autres termes, c’est d’éviter que les payements des contribuables transitent dans les mains des agents qui pourraient être en effet tentés de les dissimuler pour des fins personnelles.
Il y a eu d’abord le NIF-P, puis le e-tax, qui est la plus emblématique. Cette dernière qui est une véritable révolution fiscale, aujourd’hui évidente, est la preuve de l’engagement et de la détermination du Directeur national des impôts, de doubler et sécuriser les recettes, ce conformément à sa lettre de mission
Déployée en septembre, et rendue obligatoire pour tous les payements depuis janvier 2021, la plateforme a enregistré l’adhésion de plus de 2 800 grandes et moyennes entreprises.
Ce sont des entreprises fidélisées, désormais localisées et identifiées. Ce qui est un exploit inattendu, soutiennent des partenaires interrogés par la rédaction.
Aussi, à travers cette plateforme, les impôts ont pu recevoir des payements qui s’élèvent à hauteur de 3 mille 700 milliards GNF.
A la direction nationale des impôts, on rassure que la dématérialisation des procédures fiscales, est effective.
En ce qui concerne l’interconnexion avec d’autres services, le constat révèle une grande satisfaction chez les concernés.
Cette interconnexion est à ce jour effectif entre la DNI et la BCRG, les douanes, les marchés publics et l’APIP.
Dans un prochain numéro, nous reviendrons sur ce volet avec la réaction des acteurs concernés.
Sadikou