Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a animé une conférence de presse pour faire le bilan des neuf mois de travaux de l’institution qu’il dirige. Au cours des questions réponses, la deuxième personnalité du pays a été interpellé sur la passation des marchés au sein du parlement. On sait que certains députés l’accusent de gérer avec népotisme et opacité.
« En ce qui concerne la passation des marchés, je ne suis pas directement mêlé. Je ne suis même pas signataire des contrats. Pour prouver le sérieux dans le choix de nos collaborateurs, le secrétaire général a lancé un appel d’offres interne et externe pour les secrétaires de débats qui doivent corriger les débats en bon français pour faire le journal de débats. Jusque-là, on a eu qu’une seule offre. Depuis trois mois, je cherche un directeur des infrastructures, je n’en ai pas trouvé encore. C’est comme ça qu’on travaille ici. Les critères sont édictés et le choix revient au bureau. Je prends l’acte après », a expliqué l’honorable Amadou Damaro Camara.
Selon lui, « On a une pratique ici, si Guilavogui est le meilleur, on prend Guilavogui. Si sa femme est deuxième meilleure, on prend sa femme. Si son fils est le troisième meilleur, on prend son fils ».
« Dire que ma femme a un marché, mon beau fils. Et dire que le directeur des Ressources humaines serait mon beau-frère ou mon beau fils. Après 12 ans à Rio Tinto, 4 ans à GAC. Et la recherche de personnels qualifiés, il m’a été recommandé. Je l’ai interviewé, je l’ai envoyé au secrétaire général et ça a abouti à son engagement par un contrat de deux ans pour qu’il forme, assainisse, le fichier », a-t-il précisé.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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