Censure

Sécurité routière. Des contrôleurs de zones pour lutter contre les policiers arnaqueurs

Selon Ansoumane Baffoé, patron de la police guinéenne, son corps lutte contre les arnaques sur nos routes. « L’innovation qui a été apportée, puisque nous voyons que dans les carrefours à travers la ville de Conakry, il y a des policiers arnaqueurs, qui brigandent les gens. Qui retirent les pièces ; même si vous présentez toutes vos pièces, ils feront tout pour trouver une infraction et que vous payez de l’argent. On a été tellement interpellés par les politiques. Nous-même on s’est impliqués par voie de camera. On a surpris les agents qu’on a mis devant les faits. Ils sont en prison. Certains même ont été redéployés à l’intérieur du pays. Mais on voit que le phénomène continue », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « C’est pourquoi cette fois, l’innovation qu’on a amenée à la direction centrale de la police routière, c’est la création des contrôleurs de zones. Qui ne dépendent pas cette fois-ci de conseils spéciaux de sécurité routière. Mais qui dépendent de la direction centrale de la sécurité routière, mais qui sont de la coordination générale de la police routière et dirigés par un officier supérieur, qui est sous l’ordre du directeur central. Chaque commissariat de sécurité routière a un contrôleur de zone auquel on a donné des moyens de transport. Ils ne contrôlent pas, ils ne sont pas là pour la fluidité de la circulation. Ils sont là pour identifier les policiers indélicats, arnaqueurs. Non seulement les mettre aux arrêts. Puisque déjà les carrefours sont identifiés. Nous avons quelque chose de 94 carrefours dont 53 sont pourvus de policiers, ces carrefours pourvus, ils y viennent et trouvent 4 ou 5, alors qu’il doit y avoir 2 policiers, les trois autres, il faut qu’ils justifient leur présence. S’ils ne doivent pas être là, c’est de les faire dégager. Et s’ils les trouvent en train de commettre des infractions, contrôler ou retirer de l’argent, c’est de les arrêter, les amener devant le directeur central, voir même les envoyer à l’inspection pour être sanctionnés par le code de discipline de la police nationale. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com 

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