Censure

BEPC. Kaloum. « Les candidats que nous avons présentés n’ont pas triché pour venir en 10è année… » (DCE)

C’est à l’école primaire de la Gare que les épreuves du brevet d’études du premier cycle (BEPC), ont été lancées ce lundi dans la commune de Kaloum, par le chef de cabinet du ministère de l’éducation et de l’Alphabétisation, Alhassane Diakité.

Répartis dans 3 centres, ils sont au total 1 419 dont 690 filles, à affronter ces épreuves au compte de cette commune.

Le port du masque et la fouille systématique sont de rigueur.

Dans cet établissement, Adama Barry, délégué du centre, a assuré que tout est prêt pour une bonne tenue des épreuves. « Tous les candidats qui sont dans les salles portent les bavettes et devant les salles, il y a les kits sanitaires.  Avant d’accéder à la salle, chaque candidat est soumis à une fouille systématique à l’aide d’un détecteur de téléphone », a-t-il relevé.

Quant au directeur communal de l’éducation de Kaloum, Ibrahima Yattara, il a rappelé la responsabilité de tout un chacun dans le rehaussement de la qualité de l’éducation. « Il faut avoir confiance en ses collaborateurs, il faut leur dire que  si le système éducatif ne marche pas, rien ne marchera.  Ça va paralyser les autres secteurs.  Vous-mêmes, vous êtes le produit de ce système éducatif, c’est pourquoi tout le monde a intérêt à ce que ce système soit crédible et ça nous permettra d’avoir des cadres compétents et compétitifs qui n’auront pas de problème à s’insérer.  La Guinée doit comprendre qu’on est en compétition avec d’autres pays et la mondialisation, la globalisation ne tolère pas si on ne forme pas des cadres qui sont à la hauteur, ce sont les autres qui viendront travailler à la place de nos enfants, c’est pourquoi nous mettons beaucoup d’importance à ces évaluations… je suis convaincu que ces candidats-là vont réussir.  Parce que les candidats que nous avons présentés n’ont pas triché pour venir en 10eme année… »

Après avoir invité les candidats à la sérénité, le chef de cabinet du MEN-A, a lancé un message à l’endroit des surveillants : « Chers collègues, chers surveillants,  tolérance zéro. Vous l’avez prouvé pendant le baccalauréat. C’est ce qui doit continuer. Ça y va dans l’intérêt de tout le pays. Parce que c’est l’avenir de demain. Je vous demande d’être sévère, tolérance zéro.  Pas de téléphone, pas de communication entre les candidats et les surveillants qui seront pris seront traduits devant les juridictions et le candidat, lui sera tout de suite éliminé et traduit devant les juridictions. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com 

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