Comme on le sait, un faux problème c’est notamment le fait de vouloir transformer une situation tout à fait normale en problème sans fondement. C’est ce spectacle pitoyable que nous joue une certaine opposition guinéenne en mal de popularité, s’engouffrant dans le schéma éculé du taper sur tout ce qui brille en espérant naïvement que le reflet va rejaillir sur soi. En d’autres termes, il s’agit pour cette opposition d’essayer de combler sa faiblesse d’ancrage sur le terrain par une audience médiatique sans prise avec la réalité du terrain dominée par le Président Alpha Condé. De ce fait, il s’agit de taper sur cette personnalité dominante de notre vie politique, grâce à l’immense œuvre de développement menée depuis son arrivée aux responsabilités, pour se faire un semblant d’audience médiatique donnant l’illusion d’ancrage. Cela se décline de la part de cette opposition par l’enfourchement de ses grands chevaux pour clouer au pilori les vacances du Président de la République. Mais comme tout l’argumentaire repose sur un faux problème, cela ne peut que faire long feu ou plus prosaïquement pschitt comme le disait un ancien Président de la République française.
Le faux problème de vacances d’un Président de la République
Un Président de la République est une Institution consacrée par la République. Au-delà de sa qualité de citoyen, il a en plus ce statut que lui a conféré le suffrage universel de ses concitoyens, et il en résulte notamment qu’un Président de la République a une résidence appropriée ou palais présidentiel, mais aussi une résidence secondaire appropriée pour ses moments de vacances ou de retraite au sens de réflexions approfondies loin du tumulte de la capitale, le cas échéant, sur certains dossiers de la République pouvant se décliner par exemple en réunions de travail, en réception d’hôtes de marque. C’est un truisme d’affirmer tout cela, mais dans ce contexte de faux problème, il est bon de le rappeler. Ainsi en France par exemple, le Président de la République dispose d’une résidence présidentielle secondaire dénommée Fort de Brégançon en province au bord de la Méditerranée, au Sénégal le Président de la République dispose d’une résidence présidentielle secondaire dénommée résidence de Popenguine sur la petite côte en région. Ici comme là-bas, ce sont des résidences qui appartiennent à la République et qui sont occupées par le Président de la République en fonction. Il en résulte que pour un Président de la République, la prise de vacances est dans l’ordre normal des choses. Mais alors, pourquoi cette opposition guinéenne fait-elle des vacances du Président un problème, surtout que l’on sait qu’un Président de la République en vacances n’est jamais coupé de ses dossiers ! On peut d’ailleurs se demander si cette opposition a conscience de l’importance d’une résidence présidentielle secondaire dans la plénitude d’un Président de la République, cet Homme à qui tout un peuple a confié ses destinées, et qui plus que tout autre a besoin de se conformer à notre nycthémère, c’est-à-dire cette unité physiologique qui nous régit, correspondant à notre cycle biologique fait d’une période de veille et d’une période de sommeil au bout d’une journée de 24 heures. En effet, à entendre cette opposition, on se dit que le Président de la République n’a même pas droit au sommeil réparateur ! Sur ce faux problème de vacances d’un Président de la République, se superposent, de la part de cette opposition, des dénis de vacances à l’étranger à notre Président de la République ainsi d’ailleurs que de tout type de vacances du fait, d’après cette opposition, de la situation de notre pays qu’elle trouve mauvaise.
Vacances d’un Président de la République à l’étranger : orthodoxie ou sacrilège !
Pour cette opposition, le Président de la République ne doit nullement partir en vacances à l’étranger, c’est à l’intérieur du pays qu’il doit aller pour cela ! On peut raisonnablement réagir à ces propos en se demandant s’il y a dans notre pays une résidence présidentielle secondaire dédiée à des moments de vacances ou retraite réflective ! Il revient alors ici notre interrogation ci-dessus consistant à se demander si cette opposition, qui a eu à gouverner, a eu conscience de l’importance d’une résidence présidentielle secondaire dans la plénitude d’un Président de la République, ce qui aurait dû se traduire par un tel édifice dans les acquis de notre République comme pour les 2 pays en exemplification ci-dessus dans ce domaine, et érigés pourtant en modèles par cette opposition ! Gouverner, c’est prévoir, si on est dépourvu de cette faculté comme pour cette opposition, on est disqualifié. Dans la gouvernance actuelle, l’épisode malheureux de la résidence présidentielle de Kipé est révélateur d’un fait : l’esprit de communion permanente avec son peuple, de la part du Président Alpha Condé, faisant que même dans des moments de retraite réflective, il y a eu cette volonté de les passer au sein de son peuple. C’est assurément une caractéristique de ces Hommes d’Etat populaires de la dimension d’un Alpha Condé ou encore d’un Abdoulaye Wade, ancien Président sénégalais, lui qui avait voulu installer son palais présidentiel dans sa résidence du Point E, un quartier de la banlieue de Dakar. Mais il fut vite rattrapé par les exigences de l’Etat, comme pour le Président Condé, montrant qu’on ne peut pas être un Président «normal», cela étant transposable même en période de vacances. Le récent incident fâcheux de ce Président français corrobore cette exigence de posture d’un Chef d’Etat, même si des Présidents de la République ont tendance à s’affranchir de ces exigences. Par ailleurs, concernant toujours ces vacances à l’étranger de Président de la République, combien de fois n’a-t-on pas vu des Présidents de la République de ces 2 pays modèles, pour nous limiter à ces 2 pays France et Sénégal prisés par cette opposition et nous limitant aussi à des anciens Présidents, passer leurs vacances à l’étranger, que ce soit notamment en Afrique maghrébine, ou en Afrique noire dans des activités cynégétiques ou en France ! En quoi y a-t-il eu hérésie en cela !
Problèmes économiques dirimants à une prise de vacances par un Président de la République ?
Cette opposition argue aussi de ce qu’elle considère comme problèmes économiques dans notre pays pour considérer que le Président de la République ne doit pas bénéficier de vacances ! On peut tout d’abord interpeller cette opposition comme suit : Pendant toutes les périodes de vacances de ces anciens Présidents de la République auxquels on s’en tient et de ces 2 pays modèles de cette opposition auxquels on se limite, y a-t-il eu une discontinuité de l’Etat : assurément Non ! Y a-t-il eu une absence totale de problèmes économiques : Assurément Non ! Y a-t-il eu des entraves au développement de ces pays : assurément Non ! N’y a-t-il pas eu des acquis de développement qui font qu’au stade actuel de leur existence ces pays constituent des références pour cette opposition ! Aussi bien en Guinée que dans ces pays, il n’y a pas de discontinuité de l’Etat. Aussi bien en Guinée que dans ces pays, il y a toujours des problèmes économiques quel que soit le niveau de développement. Aussi bien en Guinée que dans ces pays, le processus de développement ne connait pas de solution de continuité. On rétorque ensuite à cette opposition, au lieu d’être dans du verbiage, qu’elle nous dise par exemple que le Président Alpha Condé a mis l’accent sur le développement des barrages en vue de nous doter de fortes capacités énergétiques alors qu’elle opposition, quand elle gouvernait elle a mis l’accent sur des générateurs électriques en trouvant que c’est plus judicieux ! Qu’elle nous dise que le Président Alpha Condé a entrepris de doter le pays d’un réseau routier moderne, avec des échangeurs dans certains coins notamment de Conakry, alors qu’elle opposition, lorsqu’elle gouvernait, elle n’a pas trouvé pertinents de tels investissements, ne les considérant pas comme concourant au développement de notre pays par la circulation des individus, des marchandises, le désenclavement de certaines de nos localités, etc. Qu’elle nous dise que le Président Alpha Condé considère l’agriculture comme un secteur vital, générateur d’autosuffisance alimentaire, de richesses et de débouchés, d’où les investissements conséquents consacrés à ce secteur, alors qu’elle opposition, lorsqu’elle gouvernait, ou tout simplement dans son statut actuel d’opposition, ce qu’elle a eu à faire ou ce qu’elle propose pour le pays puisqu’elle est en opposition. Qu’elle nous dise etc. Bien qu’un tel débat ait déjà eu lieu et tranché récemment par les électeurs, cette opposition gagnerait en crédibilité en démontrant l’inefficience des politiques actuelles menées par rapport à sa vision et entrainant par ricochet une qualification de vacances inappropriées. On souligne enfin à cette opposition qu’aussi bien en milieu scolaire par exemple, où les vacances peuvent être studieuses par l’organisation notamment de cours de vacances, aussi bien les vacances de Chefs d’Etat peuvent aussi être studieuses, en étant de grands moments d’opportunités pour les intérêts de leurs pays respectifs, par exemple par des rencontres dans des résidences secondaires présidentielles dans une ambiance détendue apte à initier des projets, à procéder à des ajustements ou réglages, par des rencontres dans d’autres cadres avec par exemple des investisseurs sur des projets d’intérêt national, etc. Nous avons déjà vu le Président de la République en Turquie, où des médias l’y ont annoncé pour des vacances, en entretien en tête-à-tête avec son Homologue Turc, à qui il a fait part de la solidarité de la Guinée suite aux incendies dévastateurs subis par ce pays. N’est-ce pas un moment de consolidation des relations des 2 pays plutôt qu’un moment de vacances ! La rigueur doit donc être de mise dans les appréciations sur les vacances du Président de la République qui a la Guinée en tête partout où il se trouve, ayant lui-même dit que sa seule famille, c’est la Guinée. Mais on entend cette opposition parler aussi de questions de santé, de structures sanitaires locales délaissées au profit de soins à l’étranger, en imputant une prétendue faute au Pouvoir actuel ! C’est un véritable scénario d’arroseur arrosé.
Accueil médical : Effet boomerang sur une opposition dans l’amalgame
On peut commencer par une anecdote concernant des Responsables de cette opposition qui, face à des ennuis de déplacements, évoquent invariablement des problèmes de santé nécessitant leurs déplacements à l’étranger ! Que ne pourrait-on alors leur retourner leurs propres critiques en demandant ce qu’ils ont laissé comme acquis en termes d’infrastructures médicales lorsqu’ils gouvernaient le pays ! Plus sérieusement, en sortant des amalgames de l’opposition, on voit la réalité bien en face, à savoir les grandes réalisations du Président dans le secteur de la santé permettant notamment de prendre en charge les patients de notre pays qui étaient en grande souffrance avant ces salutaires réalisations. Cela dit, quel que soit le niveau appréciable de l’accueil médical, des patients nantis pourraient toujours préférer se soigner à l’étranger, et il en est ainsi de patients guinéens, comme de patients sénégalais ou français par exemple. Pour ce qui est de cette dernière nationalité, une étude publiée en 2019 mentionne en effet que «Les Français qui se soignent à l’étranger vont très souvent dans des pays comme la Tunisie, le Maroc et la Hongrie. Ces trois pays sont les plus prisés pour ce qui est de la chirurgie plastique. Quant aux soins dentaires, l’Espagne et le Portugal sont les destinations médicales préférées des Français à l’étranger».
Au total, face à sa cinglante déconvenue sur ses tentatives de ralliement à sa vision sur les grandes thématiques de développement de notre pays, cette opposition s’engage maintenant dans des faux problèmes sur l’Institution Président de la République, soubassements du populisme, doctrine qui, par essence, vise à détruire le système républicain d’où découlent notamment les prérogatives de l’Institution Président de la République. Ce populisme sur fond de quête d’audience de cette opposition-ci aux abois ne passera cependant pas. Cette opposition gagnerait à faire preuve d’humilité, si elle est vraiment mue par l’intérêt du pays, en acceptant la main tendue du Président que le peuple de Guinée s’est librement et démocratiquement choisi, pour participer à ses côtés à l’exaltant combat de notre développement.