Ce mercredi 22 septembre 2021, c’était le tour des responsables d’hôtels, restaurants, bars, motels, boîtes de nuit d’être reçus par le Colonel Mamadi Doumbouya, président de la République. Les responsables de ce secteur ont profité de l’occasion pour établir leurs problèmes aux membres du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD).
Sorya Bangoura, fédéral de l’UFDG à Matam et promoteur d’un Motel
« Je n’ai pas manqué de dire au chef de l’État que le jour vous allez faire le coup d’État ça sera de manquer au respect strict de tous vos engagements que vous avez tenus devant le peuple. En ce moment, ça sera un coup d’État. Pour l’instant nous faisons confiance et nous accompagnons cette boussole de justice et de vérité ».
De la réouverture des lieux de loisirs
« Pour l’instant on va se référer à l’agence nationale de sécurité sanitaire qui va donner des paramètres mais le chef de l’État en a pris compte et il en a conscience qu’aujourd’hui en Guinée ce n’est pas une destination pour la simple raison que le lit et la table sont menacés. Quand nous avons des hôtes aujourd’hui en Guinée, ils ne sont pas sécurisés, ils ne savent pas où manger, ils n’ont pas la sécurité de sortir, ils ne savent pas où loger ».
Valy Sacko, président de l’association guinéenne des tenanciers de bars, restaurants, motels et boîtes de nuit
« Ce qu’on peut retenir de cette rencontre, nous avons été très bien reçus. On nous a accordés de l’importance. Ce fut un ouf de soulagement. Nous les remercions humblement d’abord de nous avoir considéré dans la prise de décision. On les a soulignés les maux dont nous souffrons depuis l’apparition de covid-19. Et ils ont pris acte. Qu’ils nous reviendront.
Les pays limitrophes de la Guinée ont déjà ouvert leur secteur d’activités pour ne pas freiner l’économie nationale. Si les tenanciers ne travaillent pas c’est un manque à gagner non seulement pour le gouvernement mais aussi pour la population. Donc nous avons demandé la réouverture de nos activités. Il a dit qu’il a pris acte et qu’ils nous reviendront. Et qu’avec l’évolution du taux de contamination, avec l’ANSS ils vont voir la situation et ils vont nous revenir ».
Abdoul Lory Sylla et Bhoye Barry pour guinee7.com